Mobilisation devant la préfecture en soutien aux délogés du Petit Séminaire

Une trentaine de personne s’est réunie devant la préfecture à Marseille ce jeudi en soutien aux habitants évacués d’un squat, frappé d’arrêté de péril au Petit Séminaire (dans le 13e), le 30 novembre dernier. Les 120 squatteurs avait été escortés par des policiers. Avant, pour 80 d’entre eux, d’être relogés dans différents hôtels de la ville. Parfois à la limite de la décence ce que dénonçaient ces manifestants. “On est trois ou quatre dans une même chambre, des fois sans eau courante et sans chauffage“, témoigne un jeune Sierra-Léonais demandeur d’asile, en France depuis trois ans. L’hébergement fait partie des obligations qui s’impose à l’État durant l’examen de son dossier de demande d’asile.

Ce jeudi, une délégation a été reçue par des représentants du préfet et des services de la métropole, et a pu exposer leur principale revendication: “Un toit décent pour toutes et tous”. “Il n’y a pas d’expulsion prévue des hôtels dans un futur proche“, a rassuré Franck du collectif Al Manba, au sortir de cette réunion. Comme d’autres membres de collectifs présents aux côtés de ces demandeurs d’asile, il craignait de nouveaux délogements dans les prochains jours. Les sans-papiers présents à la manifestation ont également rappelé leur désir d’obtenir une régularisation.

Actualisation le 29 janvier à 9 H15 : précision sur le statut des évacués du Petit séminaire et l’arrêté de péril.