McDo transformé en plateforme solidaire : la Ville de Marseille propose de racheter le site
La Ville de Marseille propose de racheter l’ancien McDonald’s devenu plateforme solidaire dans le quartier de Saint-Barthélémy (14e arrondissement). Le maire Benoît Payan l’a annoncé ce mercredi 2 juin lors d’une visite sur place. “L’idée est de se mettre au service d’un grand et beau projet. C’est à ceux qui l’ont créé de le mettre en place mais c’est le rôle de la deuxième ville de France de protéger ce projet de vie”, a-t-il expliqué. Une proposition d’achat sera présentée au conseil municipal du 9 juillet. Le prix, fixé par la direction de l’immobilier de l’État, devrait approcher selon la mairie les 600 000 euros.
Depuis plusieurs mois, après l’annonce de la fermeture du restaurant par McDonald’s, d’anciens salariés et des militants associatifs ont fait de ce lieu une plateforme de solidarité distribuant de la nourriture aux habitants en difficulté. Ils portent un projet de société coopérative et ont rebaptisé leur projet “l’après M”.
Avec Benoît Gilles
Commentaires
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donc les impôts paient la multinationale Mac Do.. … Donc l’argent public paie pour le privé une fois encore ( Mac Do a licencié tout le personnel, a bénéficié d’aides de l’Etat etc..)
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Bonjour Danièle, vous avez bien compris que l’état abreuve les sillons des multinationales d’un bon argent public frais et dispo, quitte pour ce faire à piller le pays par ses joyeuses réformes : chômage, retraites, privatisations, casses des services publics… et c’est fort bien.
Mais vous devriez amplifier peut être vos recherches pour voir qu’il s’agit d’un vol permanent, multidimensionnel, et de grandes ampleur, et que c’est bien là le rôle principal du pouvoir politique qui se l’est approprié.
Concernant la ville de Marseille et ce projet là, il ne s’agit pas de financement dévoyé pour Mac do, mais du rachat d’un bien foncier et immobilier qui lui appartient, à Mac do, et dont il a été dessaisi par la longue et vaillante lutte de ses ex salariésé. Et sauf à rester dans une illégalité permanent, ce qui vous en conviendrez n’est pas le rôle d’une municipalité, il faut bien trouver une issue.
A noter d’ailleurs que la ville le fait elle aussi sous la pression des ex salariés/occupant (ils n’ont jamais rendu les clefs à Mac do) et en jouant les “intermédiaire”. Pour Mac do c’est aussi un soulagement de ne pas risquer d’avoir à le “vendre” aux méchants syndicalistes, ça pourrait donner des idées à d’autres…
Ce faisant, la ville ne finance pas Mac do, ce n’est pas une subvention de fonctionnement ou un dégrèvement fiscal, elle finance un projet solidaire et social qui a fait plus que ses preuves d’utilité sociale. Elle leur met l’immeuble à dispo, pour un loyer symbolique, leur permet une viabilité économique, et reste propriétaire d’un gros équipement urbain, au coeur d’un quartier qui en manque cruellement. Quand une ville investit elle ne s’appauvrit pas.
Bien sur il y aura toujours des gens, parmi les marseillais.es pour penser que c’est le genre de quartier sur lequel ça vaut pas le coup d’investir, ou que la ville de Marseille a déjà beaucoup investit, en terme d’équipements publics sur ce quartier là….
Dans le cas où vous en feriez parti, je ne vois qu’une solution pour en sortir : une bonne petite visite sur place, une longue ballade à pieds dans les environ de l’Après M…
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