Marseille, exemple français du problème mondial de la prolifération de data centers
Le quartier de la Calade (15ᵉ arrondissement) offre une vision panoramique sur trois data centers, ces installations pour le moins clivantes, peu importe leur localisation sur le globe. En France, Marseille fait office d’emblème sur la question. La ville est le sixième hub internet mondial et accueille plusieurs centres de données. Un point de départ tout trouvé pour nos confrères de Socialter afin d’évoquer les enjeux de la prolifération des data centers.
“Les data centers ont accaparé toute la puissance électrique et il n’y en a plus pour l’électrification du port qui permettrait aux bateaux à quai de ne plus faire tourner leurs générateurs au fioul, et nous épargnerait les nuisances sonores et la pollution”, confie Patrick Robert, engagé dans l’un des CIQ du 15ᵉ, à Socialter. La consommation d’électricité, c’est l’un des enjeux principaux de l’installation des data centers. Selon les autorités du port, 100 à 120 mégawatts sont nécessaires à son électrification, mais les centres de données en exploitent déjà 70. Autre inconvénient, l’utilisation d’eau de qualité potable, puisée dans une galerie souterraine, pour refroidir les serveurs, faire baisser la facture électrique et verdir l’image des data centers.
Face à ces problématiques, plusieurs voix s’élèvent pour alerter sur le déploiement de centres de données à Marseille. Mi-mars 2025, le forum Stop data centers a fait salle comble, regroupant des associations, des citoyens et des élus, sous l’impulsion de Sébastien Barles (Les Écologistes), adjoint à la transition écologique de la Ville.
Source : SocialterCommentaires
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“Plug, baby, plug” (“Branche, bébé, branche”), clamait fièrement Emmanuel Macron en voulant imiter son homologue américain qui réclamait d’avantage de forages (« Drill, baby ! Drill ! »).
Sauf qu’en France, on n’a pas de pétrole mais on a des idiots.
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Le phénomène prend une tournure nouvelle : de “Data” centers, on passe aux “IA” centers. Il ne s’agit plus de stocker des données. Il s’agit de faire tourner les algorithmes de chat GPT et autres robinets à conseils pour futurs décérébrés. Leur expansion va être exponentielle, je crains.
Tant qu’à les construire, mettons les en extérieur des villes. Je persiste à penser que ces hangars à serveurs n’ont rien à faire sur un territoire comme le port de Marseille, qui peut être utilisé plus intelligemment.
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