Marchand de sommeil et élus dans l’œil de Complément d’enquête
Cinq mois après l’effondrement de trois immeubles à Noailles, Complément d’enquête remonte la piste d’un marchand de sommeil, sur lequel Marsactu a enquêté en février dernier. L’équipe de l’émission de France 2, diffusée ce jeudi à 22h55, a rencontré ledit propriétaire dont les locataires vivent dans l’indignité et assurent avoir peur de lui. “C’est faux, répond l’homme au visage flouté. Après on se fait respecter, on est à Marseille pas à Disneyland”.
Arlette Fructus y est également interrogée sur l’inaction des pouvoirs publics. L’élue chargée à la Ville du logement et de la politique de la rénovation urbaine argumente une fois de plus sur le fait que les signalements n’ont pas été faits. Sur le cas d’André Malrait, adjoint au patrimoine qui a loué un garage transformé sans permis en studio et reconnu insalubre depuis (lire notre article), Arlette Fructus lâche du bout des lèvres que les élus ont “un devoir d’exemplarité, que chacun rempli différemment”. Quant à ce dernier, contacté par téléphone par l’équipe de tournage de France 2, il indique n’avoir pas pensé que l’installation d’une ventilation était nécessaire dans son bien mis en location. Et que celui-ci n’a jamais été un garage à vélo, mais qu’il s’agit de “connerie de journalistes”.
Commentaires
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Pour Arlette Fructus, les élus ont “un devoir d’exemplarité, que chacun rempli différemment”… Si j’ai bien compris, chaque élu a sa propre définition de l’exemplarité ou du bien public. Elle est gentille Arlette, bonne camarade sans doute, incompétente certainement. Bientôt la retraite chère Arlette. Ouf!
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L’interview de Mme Fructus met en évidence sa parfaite médiocrité et Mme Ghali que l’émission voulait mettre en valeur, elle ne fait que du bavardage.
Quand au ministre Denormandie auquel les réalisateur ont voulu donner le beau rôle, il n’annonce aucune action réelle pour remédier au logement insalubre et il veut nous faire croire des notables propriétaires comme Malrait & Co seront désormais traités comme des “traficants de drogue”.
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