L’opérateur Lime déploie 500 trottinettes dans le centre-ville contre 450 euros par mois
Les quelques 500 trottinettes électriques devaient être présentées samedi matin par la Ville de Marseille, mais elles ont finalement attendu la journée de dimanche pour se déployer dans le centre-ville. Le Code de la route interdisant leur circulation sur la chaussée, il faudra évoluer sur le trottoir, où elles sont tolérées dans la limite de… 6 km/h. La Ville évoque “des outils pour une mobilité propre qui participent à l’apaisement du centre-ville”.
Selon La Provence, le périmètre actif depuis dimanche est plus mince que celui attendu, qui devait s’étendre sur tout le littoral, au Canet ou encore à Saint-Barnabé. Mais le délégué à la circulation et au stationnement Jean-Luc Ricca assure que le service devrait être prochainement disponible à d’autres quartiers tels qu’entre Mazargues et Luminy. Du côté de Lime, l’opérateur américain qui a remporté le marché, il ne versera à la Ville que 450 euros de redevance mensuelle pour l’occupation du domaine public.
Source : La Provence
Commentaires
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Bon courage aux “juicers”, ces “autoentrepreneurs” (sic) chargés de récupérer les trottinettes tard le soir, de les recharger durant la nuit et de les redéployer tôt le matin, quand il faudra les trouver du côté de Luminy, voire dans les résidences fermées qui prolifèrent à Marseille…
Car le fonctionnement de ce système d’un modernisme ébouriffant, comme la livraison de repas à domicile, ne repose pas sur des salariés : le Code du travail, c’est d’un ringard… Ce sont des “indépendants” (re-sic) payés au lance-pierre qui font tourner la boutique.
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J’ai beaucoup de compassion pour les livreurs à bicyclette ,qui souvent circulent par tous les temps la nuit avec des vélos sans lumière, sans vêtements réfléchissants ,sans casque, ! Un arrêt récent de la Cour de cassation le reconnait le statut de salarié !Leurs employeurs et notamment UBER doivent être contraints de leur fournir des équipements de travail adaptés
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Ca va être du délire !
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On prend les paris ? Combien encore en service dans un mois, combien dans le Vieux Port ?
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Aux abris ! Combien de blessés avec ce gadget au bout d’un mois ?
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Près de chez moi les trottoirs sont devenus prioritairement des aires de stationnement pour les gros deux-roues. Il sera encore plus facile d’être piéton demain avec des trotinettes, qui peuvent rouler à 10 fois la vitesse autorisée !
Remarquons au passage que la curieuse conception officielle de la loi dans notre ville fait que deux passages piétons sur trois servent de place de stationnement automobile, de même que les rares pistes cyclables. Je n’ai jamais, je dis bien jamais vu un agent de police mettre un pv à l’un de ces véhicules. Mais j’ai déjà vu des véhicules de police stationner longuement sur ces passages…
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En toute amitié permettez moi de vous dire que n’avez rien compris :Désormais a police du stationnement a été déléguée à une boite privée dont les employés font la chasse en voiture aux automobiles, qui n’ont pas payé leur ticket de stationnement ! Grace à un système informatique sophistiqué ils n’ont pas besoin de lever le c….de leur siège !Il parait que le système fait entrer beaucoup d’argent dans les caisses municipales Combien ? Secret défense !Quant aux stationnement irrégulier des deux roues , Gaudin s’en fout !Peut-être certains de ses clients privilégient ce type d’engins ?
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La police municipale dispose, elle aussi, d’une voiture à PV pour le stationnement illicite. S’en sert-elle ?
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Bonjour,
Il me semble que l’article contient une erreur ; la circulation de ces trottinettes n’est pas autorisée sur le trottoir, il faut donc circuler sur la chaussée. Cela promet quelques belles rencontres avec les automobilistes.
Par ailleurs il y a un article à faire sur le périmètre limité de circulation de ces engins, qui exclue encore une fois le nord de la ville – les extensions annoncées par Jean-Luc Ricca concernent d’ailleurs le sud. Cela rappelle l’absence totale de stations de vélos libre service dans ces mêmes quartiers.
Encore une fois, entreprises privées comme institutions publiques assument sans vergogne la ségrégation spatiale et la division qui caractérisent notre ville.
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Le code de la route est formel. La circulation des trottinettes à moteur est interdite sur la totalité de la voie publique (trottoirs + chaussée).
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F308
Comme le dit justement la dépêche, on s’arrangera avec le code de la route à Marseille, en les tolérant sur les trottoirs, à 6 km/h max (sachant qu’elles montent à 25 km/h)…
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Oui, les trottinettes se développent dans un vide juridique : le Code de la route ne les connaît pas et, en théorie, elles n’ont pas le droit de circuler sur la voie publique. Mais ça va changer : la prochaine loi d’orientation des mobilités devrait faire évoluer la législation sur ce point (https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/10/23/trottinette-borne-veut-creer-une-nouvelle-categorie-de-vehicule-dans-le-code-de-la-route_5373537_823448.html).
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Paradoxalement, c’est peut-être le développement des trottinettes électriques qui va convaincre la mairie de faire des pistes cyclables…
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D’un point de vue psycho-socio il y aurait des études à faire sur les différences de perception entre “bons” et “mauvais” usagers par les pouvoirs publics…
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Tout à fait ! Il y aurait de quoi alimenter plusieurs années de thèses.
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Mais les 450 euros, là, c’est pourquoi ? Pour où ? Ca fait combien du m² en centre-ville ? Y a pas un truc qui cloche ? Ou bien on est dans un copinage à la mordsmoileneu-marseillais ?
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D’après les tarifs publiés ici (https://eservices.marseille.fr/sites/e-services/files/contenu/pdf/Occupation_domaine/tarifs-espace-public-2018-voirie-stationnement-tlpe.pdf) c’est variable. Rien qu’en page 5 e 6 on trouve entre 0,5 et 1€ le m² par jour. Ce qui ferait à la louche que 450m² représenterait entre 1,5 et 3m² pour un an. Si c’est par trottinette, c’est comparable à du stationnement auto payant, sinon c’est symbolique.
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… mais si ça nous évite la pub du “mobilier urbain” genre abribus et vélo libre-service, c’est pas si mal
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Après les victimes de la rue d’Aubagne il leur en faut encore sur les trottoirs !!!
C’ est vrai que ce sont des serial killers !!!!
Qui va pouvoir arrêter ces cinglés ?
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