L’État se dit prêt à renouveler son soutien financier à l’usine Fibre Excellence de Tarascon
Le dossier Fibre Excellence continue d’inquiéter l’État. La papeterie de Tarascon, qui emploie 280 salariés, est en redressement judiciaire depuis octobre. Dans un communiqué, la préfecture constate “l’absence d’offre de reprise viable à ce jour et en particulier le refus de l’actionnaire de soutenir financièrement la société” et s’inquiète d’un possible “arrêt brutal” de l’activité. L’État se dit donc “prêt à apporter un nouveau soutien financier à la société en vue de prolonger la période d’observation” ouverte par le tribunal de commerce de Toulouse. En octobre dernier, un prêt de 7 millions d’euros avait été accordé.
Au-delà du site de Tarascon, c’est l’impact sur la filière bois, 2,5 millions de tonnes fournies par an et 3000 emplois liés, qui mobilise les services. Une réunion est prévu lundi au ministère de l’Agriculture.
L’absence de financement de l’actionnaire se lit aussi dans le volet pénal de la papeterie. L’entreprise était jugée mercredi pour son non respect chronique des normes environnementales, où le manque d’investissements a été souligné.
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Si l’État met la main à (la) notre poche, pourra-t-il le faire sous conditions écologiques ou d’emplois plutôt que gaver les actionnaires…comme c’est le cas pour le CICE…!?
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