L’État et la Ville mettent fin aux plages privées de l’Escale Borély
Les restaurants et bars de l’Escale Borély ne verront pas leur titre d’occupation temporaire de la plage renouvelé. La Provence a révélé samedi que la Ville de Marseille et l’État se sont accordés sur la fin de la privatisation de la plage. Sept établissements étaient autorisés à occuper le sable avec des transats et parasols.
“Nous ne renouvellerons pas ces titres parce que cette plage est étroite contrairement à celles de la côte atlantique, parce qu’elle s’érode et ne se recharge pas en sable, et parce qu’il y a aussi des dérives de privatisation de la part de certains exploitants”, justifie le directeur départemental adjoint des territoires et de la mer, délégué à la mer et au littoral, auprès du quotidien régional. Cette position est soutenue par l’adjoint au maire de Marseille en charge de la mer, Hervé Menchon. En 2021, il revendiquait déjà, dans nos colonnes, de “libérer au maximum le littoral”.
Les restaurateurs ont vivement réagi à cette annonce qui prend effet dès le 1er mai. Ils revendiquent leur rôle dans l’entretien et l’économie de l’Escale Borély et s’inquiètent pour leur survie. Le représentant de l’État répond que des discussions sont menées depuis plus d’un an. Les commerçants envisagent désormais un recours au tribunal.
Source : La ProvenceCommentaires
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C’est une bonne chose. Ces transats entourés de barrières, en plus d’être des verrues esthétiques, empiètent sans légitimité sur l’espace public.
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Très bien. Leur survie ? Aucun souci quand on voit l’étalement des terrasses cette année.
Déjà, l’automne dernier on a subi les cabanes littéralement abandonnés, ouvertes au Mistral avec descente à la mer des transats du Diamond Beach qui ne voulait pas nettoyer. Allez zou, du balai, de l’air, de la propreté. Reste à savoir quel respect il va y avoir par rapport à cette décision
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Si ces restaurateurs sont de la même espèce que ceux de la rue Thiard, qu’on a prié contre leur gré de gérer eux-mêmes leurs déchets, il est clair qu’ils vont chercher à mettre tout le monde devant le fait accompli et continuer comme avant. Les traditions ont la vie dure, surtout quand elles ne sont pas justifiées.
Les choses se seraient peut-être passées différemment si, au lieu d’abuser, ils s’étaient contenté d’user de leur privilège d’occupation de l’espace public. Entre leur musique amplifiée audible à des dizaines de mètres, le non-respect des obligations de démontage de leurs installations après la saison, et parfois le caractère un peu ventru de leurs enclos, histoire d’ajouter quelques transats en plus, personne ne les regrettera.
La nullicipalité précédente envisageait tout au contraire de privatiser 20 % de toutes les plages situées entre le Roucas-Blanc et la Vieille-Chapelle. On a échappé à cette catastrophe-là.
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Tradition très récente car la plage de l’Escale Borély n’était pas exploitée de façon privative il y a 20 ans. Cette exploitation privée a fortement cru ces 10 dernières années, devenant agressive. Ce coup d’arrêt aux dérives est bienvenu mais pour combien de temps car la demande de ce service est réelle …
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oui c’est une bonne décision, espérons qu’ils s’y tiennent.
quant à pleurer sur le sort des restaurateurs, vu l ‘ampleur des installations, et les prix pratiqués…ils ont forcément mis des sous de côté pour survivre !
et en plus, les promeneurs dont je fais partie, vont pouvoir profiter d’un bord de mer paisible.
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Les plages appartiennent à tout le monde,c est une bonne chose !
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Ces gens là ont fait le ménage devant leurs concessions, pas un pékin qui s’aventure à poser sa serviette au bord de l’eau ! les malabars seraient balèzes et potentiellement violents ?
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100m de terrasses privées sur 57kms de littoral et on les supprime pour satisfaire un électorat de bobos rmistes, quelle honte et surtout quel mépris et de connaissance des besoins et des envies de ceux qui sont prêts à payer pour s’allonger dans de bonnes conditions en donnant travail à ceux qui veulent bosser, mais là j’utilise des gros mots: Argent et travail ! C’est vrai qu’à Marseille c’est mots doivent être réservés aux dealers….
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Tiens, c’est un nouveau concept, les “bobos rmistes” ? 😂
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“Les bobo rmistes” Nicolas Roux sociologue:
Comment comprendre l’orientation des individus vers une vie d’artiste peu établie et incertaine (mais relativement prestigieuse) ? La double honte d’un « petit milieu bourgeois beauf » au regard de l’imbrication des rapports sociaux
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Quel est linéaire réel de la totalité des plages sur les 57 km de littoral de la ville ?
Quel est le linéaire clôturé par les Ports et les résidences ? Et affichons les mètres linéaires de plages publiques concédés aux 900000 habitants et 50000 touristiques … Avez-vous une réponse ?
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@Mathias Victor voilà de l’argument de poids. Payer pour s’allonger, quel beau concept.
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C’est surtout que l’argumentation du Préfet n’a strictement rien à voir avec la satisfaction “d’un électorat de bobos rmistes”, ni d’ailleurs de n’importe quel autre électorat. Le sujet n’est pas là, même si par ailleurs on peut discuter du bien-fondé de la privatisation d’une partie du domaine public au profit d’une minorité.
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oui, on se fiche un peu des bobos rmistes, et (encore plus) de ceux qui ont besoin et envie de payer pour s’allonger …etc.
l’argument réel, et incontestable c’est que la plage s’érode, et le deuxième, ce sont les dérives que n’importe quel “pékin”, rmistes ou friqués peut remarquer chaque printemps, les povres restos et bars s’étalent davantage chaque année sur un littoral qui lui rapetisse.
mais ne nous inquiétons pas trop, dans quelques années, plus de plage, et donc on collera (coulera) du béton, et les transats pourront revenir….
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Mathias Victor est bien en forme.
D’abord il n’aime pas que l’on critique les airbnb
et puis maintenant les plages privées
le bien commun sinon ça vous parle ?
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En matière de privatisation sauvage du littoral, il y en a un qui a trouvé le truc, à Corbière, petite plage -étroite- où viennent s’entasser un population nombreuse. Devinez qui c’est ? Le GPMM, ou Port (très) autonome. En tant que “propriétaire” de cette zone, il loue les plages à la Mairie de Marseille (80 000€/an paraît il !). Encore plus fort que les plagistes de Borély : pas besoin de se faire suer à assurer un service de transat, boisson, nettoyage etc : on encaisse les loyers, manière de profiter de sa position de proprio. Et on laisse faire les gens comme ils peuvent … Alors qu’il n’est propriétaire de rien du tout, il est titulaire d’une concession autrefois accordée sur un territoire où il y avait des activités portuaires. Mais elles ne se font plus à Corbière depuis l’extinction des péniches qui empruntaient le tunnel sous Le Rove pour rejoindre le Rhône. Le couple Ville + État aurait matière à agir ici aussi !
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Pour ceux et celles qui ne peuvent partir en vacances, il était bien agréable de pouvoir bénéficier de plages privées dans notre cité phocéenne !! Des équipes sympathiques qui nous permettaient de profiter du soleil et de la mer sans devoir prendre la voiture pour aller chercher un endroit confortable hors de la ville, et tout en pouvant facilement recevoir nos amis d’ailleurs qui venaient chez nous en bord de mer… !!
Quelle galère, il va donc falloir aller chercher ailleurs ce que nous avons ici ?? Les plagistes de Borely ne font de mal à personne et ils nous permettent de vivre des moments volés à notre quotidien professionnel et qui nous font du bien dans des espaces propres, entretenus et conviviaux !!
S’il vous plait, laissez les travailler et laissez nous les aider à vivre…et à en profiter aussi ! Ghis
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Mais les plages du Prado sont en général propres (sauf par vent de sud), entretenues et conviviales. (on peut concéder certaines négligences de la police municipale qui le soir tolère ou n’intervient pas contre les barbecues) Seuls ceux et celles qui ont l’imaginaire effarouché à la vue de peaux bronzées, ou qui ne supportent pas la proximité d’autres humains se plaignent ainsi et vont à la plage entourés de fils barbelés invisibles. Et ce n’est pas qu’à Marseille qu’il y a ce type de comportements, il y a les mêmes à Cassis, aux Lecques, à Bandol, à Pampelonne et sur la Croisette…
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Et puis il va bien falloir partager car dès cet été les plages vont être réduites à peau de chagrin, vu que pour les JO, celles de Prado nord vont être interdites d’accès, entrainement de kitesurf oblige. Grrrrrrr….
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le tarif moyen des plages privées se situait, la saison 2022, entre 15 et 20 euros pour la journée par transat, un parasol est loué pour 5 euros…. ca fait cher la journée en famille ! et si en plus on grignote ou boit quelque chose, ça arrondit l’addition.
on a bien évidemment pas le “droit” d’emporter son pique nique ! et si vos enfants font trop de bruit et bien c’est gênant.
A part ça, les aider à vivre et à travailler ne me pose aucun problème. ils ont eu un an pour envisager leur reconversion…. borne annonce de nouvelles mesures géniales pour l’emploi.
j’ai hâte de récupérer cet espace, pour me promener, poser ma serviette ….et ne plus abimer la plage.
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