Les riverains de Coin-Joli attaquent en justice la fermeture du lotissement

Le combat des riverains du lotissement Coin-Joli franchira une nouvelle étape le mardi 4 mars prochain. Avec les parents d'élèves de l'école qui jouxte ce petit pâté de maisons de Sainte-Marguerite, ils ont décidé d'attaquer devant le tribunal administratif la décision de l'association des propriétaires de Coin-Joli de finir la fermeture complète des rues qui traversent leur lotissement. Avec ce nouveau vote de juin dernier, ces travaux risquent d'enclaver définitivement l'école communale qui borde le quartier.

"En juin dernier, lors d'une assemblée générale, le bureau de l'association syndicale autorisée (ASA) de Coin Joli a voté le principe de la fermeture des dernières voies encore ouvertes qui traversent le quartier, explique Pierre Linossier, un des parents d'élèves concernés. L'un des scénarios soumis au vote propose de poser une grille le long du trottoir qui mène à l'école et de fermer les trois rues encore ouvertes à la circulation piétonne". Un second scénario prévoit la fermeture de ces trois rues par des portillons qui ne seraient ouverts qu'à l'heure des entrées et sorties scolaires, précise le riverain. Aucun de ces deux scénarios ne convient aux parents d'élèves et riverains.

Ces nouvelles fermetures viendraient s'ajouter à celles qui ont fermé une à une les rues du quartier depuis la fin 2012. Déjà, une bonne partie des élèves sont contraints à un large détour pour rejoindre l'école primaire ou le collège. Par cette action en justice en référé, les riverains espèrent empêcher les travaux prévus et obliger la municipalité à faire preuve de plus de coercition. En effet, si l'ASA peut décider seule de clore les rues qui traversent le lotissement, elle n'en a que la jouissance. Elle doit donc demander une autorisation de travaux à la Ville avant gâcher le ciment. Une autorisation dont elle s'était passée jusque-là. 

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