Les hôteliers demandent à la ville de Marseille de mieux réguler les locations Airbnb
La campagne de son syndicat professionnel s’appelle “Va voir ton maire”, mais Bernard Marty n’a pas vraiment eu de succès avec Jean-Claude Gaudin sur l’encadrement des locations touristiques passant par les plateforme comme Airbnb, Abritel, Booking ou encore Le Bon coin. Le président de l’Union des métiers de l’industrie de l’hôtellerie (UMIH) des Bouches-du-Rhône se veut donc “plus offensif” et interpelle publiquement la Ville de Marseille pour qu’elle “fasse appliquer la loi”.
Depuis 2015, les particuliers qui accueillent des touristes plus de 120 jours par an sont censés obtenir une autorisation de la mairie. L’objectif de cette mesure obligatoire dans les grandes villes de France est de protéger les logements ainsi retirés du marché pour les habitants. L’UMIH regrette que, contrairement à Paris ou encore Aix-en-Provence, la Ville n’ait pas mis en place le système du numéro d’enregistrement. Unique pour chaque logement loué, quelle que soit la plateforme, celui-ci permet de faciliter les contrôles.
Les critiques des hôteliers se concentrent sur ces loueurs qui proposent un logement – et souvent plusieurs – quasiment à l’année, vus comme une concurrence déloyale. “Vouloir être reçu par l’habitant, cela correspond à une demande des consommateurs et on ne s’attaque pas à cela”, mais “c’est 20 % de l’offre” avance Laurent Duc, président de la branche hôtellerie de l’UMIH au niveau national. En 2016, Marsactu avait recensé les dix plus gros loueurs marseillais d’Airbnb, qui totalisaient 153 logements.
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