Les gestionnaires de réserves naturelles opposées au projet de haute tension vers Fos
Dans une note, les gestionnaires de réserves naturelles de la Crau, de Camargue et des Alpilles affirment leur opposition au projet de ligne aérienne très haute tension de 400 000 volts entre Fos-sur-Mer et Jonquières-Saint-Vincent dans le Gard. Cette ligne présente selon les gestionnaires des “risques sérieux d’atteinte à la biodiversité du territoire”. Les huit potentiels parcours envisagés se situent tous sur des voies de migration d’oiseaux et constitueraient ainsi une menace pour de nombreuses espèces migratoires, estiment-ils. De plus, cette installation serait susceptible “d’avoir des des impacts considérables sur des filières agricoles déjà fragilisées”, déclarent les administrateurs.
RTE porte ce projet de ligne en lien avec la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer dans la droite ligne des objectifs fixés par l’État de “décarbonation de l’économie et des activités humaines”. Mais, pour ces organismes, il faut revoir les plans, “les alternatives n’ont pas été étudiées de manière satisfaisante, ni en termes de technologie (câbles enterrés), ni en termes de production énergétique (production sur des sites déjà artificialisés au sein du grand port maritime de Marseille)”.
Commentaires
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Bonjour, ce n’est pas ENEDIS qui porte le projet, c’est RTE.
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Bonjour, cette erreur a été corrigée, merci pour votre vigilance !
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Tout a fait !
Il y a des questions complexes derrière tout cela :
Soit on fait du nucléaire (fission) et le nombre de centrales est forcément limité et concentré ce qui implique que nous devons transporter l’énergie par le biais de l’électricité de la vallée du Rhône jusqu’à Fos , ou alors construire une centrale directement à Fos (en effet, soit nous produisons l’énergie utilisable localement, sachant que pour une conurbation de 2 millions d’habitants (sans compter les 2 millions vers Nice) il faut ce qu’il faut, soit nous la transportons.
Concernant les centrales à fission, on doit faire aussi très gaffe au fait que la Russie de Poutine, actuellement, est en train soit de prendre le contrôle des ressources en uranium, soit de déstabiliser les pays producteurs.
Donc il nous reste quelques solutions alternatives :
* On peut développer le renouvelable à fond mais il faut être prêt à ne quasi rien consommer les moments où les astres ne sont pas alignés (du genre 15 jours de grands froids sans soleil et sans vent).
* On peut déclarer grande cause européenne voire mondiale la recherche sur la fusion thermonucléaire contrôlée pour être enfin autonome pendant quelque siècles, cause plus importante que la lutte contre le COVID selon moi, car il me semble que depuis quelques années, les “guerres du manque” sont à l’œuvre dans le monde entier.
* On peut continuer à ne rien faire … c’est manifestement ce qui est choisi actuellement.
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La fusion thermonucléaire contrôlée est curieusement très absente des débats sur l’énergie, effectivement.
On a pourtant un centre de recherche tout près de chez nous, et il est international ! (ITER).
J’ai appris fortuitement que les budgets alloués à ces recherches sont très maigrichons. Quelques petites dizaines de milliards, guerre plus. (moins que le coût d’un EPR).
Trop incertain ? ou pas assez juteux pour les énergéticiens en place ?!
Une petite commission parlementaire ne ferait pas de mal …
Même topo sur la géothermie, scientifiquement beaucoup plus mûre. Une autre commission ?!
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