Les femmes de chambre du Radisson Blu rencontrent l’élue aux affaires sociales

Les femmes de chambre de l’hôtel de luxe Radisson Blu du Vieux-Port de Marseille entament ce vendredi leur 51e jour de grève. Pour l’occasion, elles ont symboliquement déplacé le piquet de grève devant la mairie en traversant le port avec le ferry boat. Elles y rencontrent Audrey Garino, adjointe (PCF) auprès du maire de Marseille pour les affaires sociales. Jointe au téléphone, l’élue précise rapidement “qu’elle n’aura pas de poids direct dans les négociations”. Cependant, elle souhaite “faire le point sur la situation, et aider en interpellant les parties prenantes, notamment le préfet pour mettre fin à un conflit qui n’a que trop duré”. D’autant que selon elle, “leurs revendications ne sont pas démentielles”.

Les revendications des femmes de chambre, employées par le sous traitant Acqua, restent inchangées depuis le début de la grève : obtention d’un 13e mois, revalorisation des grilles salariales, prime annuelle et limitation du nombre de déplacements. Si la société de nettoyage a cédé sur le premier point – avec une mise en place par tranches progressives du 13e mois sur quatre ans -, les autres sont toujours en débat. Ansmina Houmadi, déléguée syndicale CNT-SO demande “simplement les même conditions pour toutes les travailleuses d’Acqua”. En effet, dans d’autres hôtels où le sous traitant exerce, comme l’hôtel Marriott du Prado, les femmes de chambre bénéficient déjà de ces conditions de travail. La grève devrait se poursuivre jusqu’à nouvel ordre.

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