Les études sur les rejets en mer d’Alteo devraient démarrer “dès cet été”

Sous surveillance des services de l’État, qui ont récemment exigé le respect des valeurs limites de pollution,  les rejets de l’usine d’alumine de Gardanne doivent aussi faire l’objet d’une évaluation de leurs impacts sur le milieu marin. Comme le prévoit l’arrêté préfectoral de décembre 2015, l’industriel Alteo est responsable de l’élaboration de ce programme d’études et devait le soumettre pour avis à un comité scientifique créé spécialement pour l’occasion. Lequel a sévèrement taclé une première proposition “minimaliste et bien en deçà des enjeux du dossier”, selon le compte-rendu de la réunion de mai disponible en ligne.

Après une nouvelle mouture présentée par l’entreprise, ce même comité revient à la charge dans un avis rendu public le 13 juillet sur le site de la direction régionale de l’environnement, autrement dit des services de l’État. Pour ces derniers, le comité “valide les dispositions envisagées par Alteo” malgré de nombreuses recommandations. Il ne manque plus que le feu vert du préfet pour un démarrage “dès l’été 2016” de ce programme d’études qui comprend notamment des mesures au débouché de la canalisation. La campagne de pêche est en revanche repoussée à l’année prochaine. Le premier bilan est attendu pour fin 2017.