Les délogés du boulevard Dahdah manifestent pour “un relogement digne”
Photo Margaïd Quioc
Ils sont dans une zone grise, celle où les services de l’État et ceux de la Ville se renvoient mutuellement la responsabilité d’assurer un logement digne de femmes et des hommes, pour la plupart demandeurs d’asile. Le 14 novembre, la Ville évacuait le 51 boulevard Dahdah, un bâtiment frappé de péril. Or, ce soir-là, les services municipaux établissent un tri entre “les personnes licites”, relogés à l’hôtel et d’autres “illicites”, “invitées à quitter les lieux et à se rendre dans les centres d’accueil appropriés (Service intégré accueil orientation, Office français de l’immigration et de l’intégration et la Plateforme d’Accueil des demandeurs d’Asile)”. Pour le collectif du 5 novembre, l’ensemble des délogés de cet immeuble auraient dû être considérés comme des “occupants de bonne foi” et être relogés par la Ville au titre de la charte du relogement.
Depuis, ces demandeurs d’asile sont hébergés de manière provisoire par l’État sans véritable perspective de relogement décent. Le collectif du 5 novembre et les associations de soutien aux migrants organisent donc avec les délogés une manifestation de la plateforme d’accueil des demandeurs d’asile, place Puget à l’hôtel de ville, depuis 14 heures. Ils réclament l’arrêt des discriminations lors des opérations d’évacuation et des logements décents pour l’ensemble des demandeurs d’asile.
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