Les communistes appellent à rejoindre le “mouvement sans précédent” à Marseille

Positionnement
Bref
le 30 Août 2019
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En juillet, le secrétaire départemental Jérémy Bacchi et du président du groupe au conseil municipal Jean-Marc Coppola figuraient déjà en bonne place dans les signataires, à titre individuel. Le parti communiste confirme son positionnement en cette rentrée et appelle ce vendredi “les salariés, les représentants syndicaux et toutes celles et tous ceux qui ont à cœur de faire valoir les intérêts du monde du travail à s’engager pleinement dans le “mouvement sans précédent” lancé à Marseille” afin de construire un rassemblement de gauche aux municipales (lire notre article).

Cette “adresse au monde du travail” intervient au lendemain de la publication du “pacte démocratique pour Marseille”, une démarche parallèle qui vise notamment à affirmer le rôle des quartiers populaires dans ce processus d’union, à s’assurer que les “professionnels de la politique” ne le monopolisent pas (lire notre entretien avec un des initiateurs). “On respecte le travail fait par les états généraux et le pacte qui l’a poursuivi. Mais d’un autre côté, on a une trentaine d’organisations qui ont travaillé depuis des mois, commente Jean-Marc Coppola, lui-même signataire du pacte. Il faut un respect mutuel et faire converger cela pour qu’en octobre tout soit clarifié.”

Julien Vinzent
Journaliste.

Commentaires

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  1. lilicub lilicub

    “faire valoir les intérêts du monde du travail”…
    “affirmer le rôle des quartiers populaires”…
    Un champ sémantique d’une tristesse..ou à mourir de rire!… Et le monde des exclus et de “ceux qui ne sont rien”… Et les quartiers dits “non populaire”.. ils sentent mauvais? ah pour Coppola le petit pion de Vauzelles à la région et le faux ennemi de Mennucci , rien est trop cynique pour essayer d’exister. S’arroger le droit d’un appel aux masse populaire… ce coup a déjà été joué… Et Marsactu devrait éviter d’être le Steve Bannon des lambeaux du PC

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    • Alceste. Alceste.

      Intervention effectuée toujours dans la nuance et le bon goût.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Comme disait l’autre, “tout ce qui est excessif est insignifiant”.

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    • lilicub lilicub

      Certains semblent ne point apprécier le trait épais, la caricature.. Ils préfèrent la géométrie aseptisée toujours diffusée par ces mêmes..et ces autres qui leur fournissent le papier..

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  2. Raymond Dayet Raymond Dayet

    Ce qui est le plus drôle, c’est l’expression ” mouvement sans précédent”. Ce qui se passe est pourtant d’une banalité sans nom. Comme à chaque élection, on nous ressort la fable de la nouvelle alternative, de la nouvelle donne, de la nouvelle façon de faire de la politique, du renouveau, A chaque fois, on veut nous convaincre d’un nouveau départ. Cette fois encore, on va voir ce qu’on va voir, on va retourner la table! En réalité, cette stratégie vielle comme le monde ne sert qu’à faire du neuf avec du vieux et à se refaire une virginité. Car en réalité, élection après élection, on retrouve les mêmes, avec les mêmes mots, les mêmes slogans, les mêmes phrases toute faite. A chaque élection, les mêmes ressortent de leur boite et nous promettent le grand lendemain. Ca fait longtemps que les gens ne croient plus à toutes ces balivernes. Car ils constatent qu’au quotidien, tous les beaux parleurs ne sont plus là. Sur le terrain, il n’y a plus personne. Ha, ça oui, on fait des pétitions, on installe des banderoles, on brandit des pancartes, on inonde les réseaux sociaux… Mais concrètement sur le terrain pour régler les problèmes des gens, c’est le néant. On la vu malheureusement dans la catastrophe de la rue d’Aubagne. Après la catastrophe, tout le monde, à juste titre, s’est indigné. Tout le monde a pointé du doigt des situations inadmissibles, intolérables, inqualifiables. Mais ces situations ne sont pas arrivées du jour au lendemain. Tout cela existait depuis longtemps. Mais avant que le drame arrive, on a entendu qui? Où étaient les élus de ce secteur de Marseille, y compris de l’opposition, pour dénoncer les situations, pour alerter, pour prévenir? qui a entendu les habitants et à relayé leurs peurs et leurs souffrances? Qui a simplement joué son rôle d’élus en tant que représentants des habitants? Certains siègent au sein d’organismes de la ville comme à la Soléam ou ailleurs. Qu’ont ils fait ? Les élus ne peuvent évidemment pas tout régler. Mais à minima, on attend d’eux qu’ils alertent, qu’ils interpellent, qu’ils dénoncent ce genre de situations. Mais encore faut-il qu’ils soient sur le terrain pour s’en rendre compte et appréhender la réalité de la situation! Le plus choquant, c’est que les mêmes investissent aujourd’hui les collectifs et autres associations citoyennes qui se sont montées pour soutenir les sinistrés et les habitants.

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