L’école Capelette-Curtel fermera bien à la prochaine rentrée scolaire
Certaines familles espéraient encore un retournement de situation. La préfecture a confirmé dans un courrier envoyé le 2 mai à la Ville de Marseille puis lors d’une réunion avec les parents d’élèves ce jeudi 12 mai la fermeture de l’école Capelette-Curtel dans le 9e arrondissement à la prochaine rentrée scolaire. Le permis de construire précaire, car en zone inondable, arrive en effet à échéance. La préfecture confirme à Marsactu que la loi interdit “toute possibilité de dérogation visant à autoriser un établissement sensible tel qu’une école au sein d’une zone inondable réglementée en zone rouge dans un PPRI”.
Les 200 élèves de l’école vont donc devoir changer d’établissement à la prochaine rentrée scolaire, ils seront accueillis dans l’école Dromel, à un kilomètre de là. “L’impact sera majeur sur les temps de trajet, mais aussi sur les activités périscolaires, les suivis psychomoteurs ou encore la cantine”, rappelle un parent d’élève présent à la réunion. Les familles attendent donc des compensations de la part de la mairie. “J’ai proposé aux parents d’élèves une réunion la semaine prochaine pour trouver des solutions afin de palier les différents problèmes”, indique Pierre-Marie Ganozzi, adjoint en charge des écoles. Les familles demandent notamment la gratuité de la cantine. La Ville va solliciter la métropole pour mettre en place un car scolaire vers la nouvelle école.
Commentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
La honte de la république… ça continue …
Sous couvert d’une analyse des risques, et pour éviter toute responsabilité face à cet imbroglio juridique, la ville et l’état ferme l’école provisoire et delocalise toute l’école capelette-curtel vers l’école Parc-Dromel.
Complètement abscon.
Le préfet se réfugie derrière le PPRi, la ville se cache derrière le préfet. Résultat : les familles des 200 enfants de l’école devront envoyer leurs enfants de 3 ans à 11 ans dans une école éloignée de près d1km de leur précédente école.
Tandis que la préfecture brandit le PPRi pour justifier la delocalisation, la ville décide de mettre en marche forcée les 200 enfants et leurs parents sur un trajet piéton d1km au cœur même du risque inondation !
C’est abscon.
Et encore un peu, les parents devraient leur dire merci.
Les familles subissent le sort d’un imbroglio juridique, accrochez-vous :
En 2015, l’école provisoire est construire avec un permis précaire de 5 ans, elle garantit toutes les conditions pour le risque inondation
En 2017, le PPRi (Plan de prévention des risques Inondation de l’huveaune) est mis en place, ce PPRi interdit tout nouveau permis de construire.
En 2021, la ville tente de déposer un nouveau permis de construire precaire pour prolonger le précédent, c’est la seule solution pour prolonger un permis précaire.
En 2022, la préfecture informe la ville qu’elle est hors la loi, la ville retire sa demande de permis de construire provisoire, l’école doit fermer.
Alors même que la reconstruction du établissement serait possible, la démarche de déposer un permis de construire precaire uniquement pour prolonger administrativement (le bâtiment est déjà construit) le précédent est impossible.
Le pire reste à venir, pour répondre à cette impasse administrative, la ville ferme l’école provisoire, et laissr les parents dans une galère incommensurable qui va durer deux à trois ans.
De la précarité sociale au risque très élevé du cheminement piéton dans un environnement urbain dense et en pleine zone du risque inondation, enfants subiront en premier lieu une demi heure de plus que leur camarade pour aller à l’école de la république, et une demi-heure pour retourner. Ce qui signifie 1 demi heure de sommeil en moins le matin, et 1 demi heure de loisirs en moins pour le soir.
C’est honteux, ce n’est pas à la hauteur d’une ville qui promet sécurité et bienveillance pour les petites marseillaises et petits marseillais.
C’est honteux, ce n’est pas à la hauteur d’une préfecture qui promet sécurité pour sa population.
L’état et la ville ne veulent pas prendre de responsabilité et de risques : à charge des familles de prendre leur responsabilité et les risques dans leur fardeaux parfois déjà bien chargés.
Honte à vous.
Se connecter pour écrire un commentaire.
Le Préfet a autorisé, par dérogation, la construction de la base du Roucas Blanc pour les J.O. la zone est inondable et submersible
Un petit coup de labée , submersion de la zone le Préfet retirera-t-il sa dérogation
Ecole ou J.O. ? les paris sont ouverts
Se connecter pour écrire un commentaire.