Le tribunal d’Aix refuse l’accès à une étudiante voilée de l’école de journalisme
Ce lundi, une étudiante de l’école de journalisme de Marseille (EJCAM) s’est vue refuser l’entrée de la cour d’assise du tribunal d’Aix, au motif qu’elle portait le voile. “Dans le sas pour y accéder, un agent des forces de l’ordre a strictement refusé l’entrée de l’étudiante, prétendant que le port du foulard y était interdit”, écrit dans un communiqué l’Ajar, l’association des journalistes antiracistes et racisé·e·s, qui poursuit : “ce refus de l’accès au tribunal à une citoyenne française qui n’a pas de fonction de représentante de l’État est illégal.”
En effet, le port du voile relève de la liberté d’exprimer ses convictions, droit qui ne peut être limité que par la loi. Seul le président du tribunal, dans le cadre de son pouvoir de police, peut réguler cette liberté si la gestion de l’audience l’impose. “La justice doit être publique et cet incident représente une entrave à ce principe. Qui plus est, le refus d’entrée à une journaliste incarne également une entrave à la liberté de la presse”, écrit encore l’Ajar.
Commentaires
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Je ne comprends pas le titre de la brève :
– Si c’est “le tribunal” qui a refusé l’accès à la journaliste, alors, comme l’article le rappelle justement, c’est une décision qui revient au président ; sauf que l’article ne dit pas que le président a pris une telle décision (et pour cause…).
– Si c’est une initiative individuelle de “l’agent des forces de l’ordre” – un fonctionnaire ? – sans l’aval du président, alors il faut modifier le titre de l’article pour le préciser.
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En outre, je ne sais pas quel message essaye de faire passer cette association en précisant que la personne concernée est une “citoyenne française” puisque les lois sur la laïcité en France métropolitaine ne tiennent pas compte de la nationalité des individus.
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je partage une certaine fatigue des titres un peu excessifs et de l’indignation journalière
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Provocation
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Et réponse juste et adaptée.
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Il faudrait éviter de parler de “voile”, qui suggère la dissimulation du visage, et dire plutôt “foulard”, comme celui que portaient nos grands-mères. Quand est-ce que les talibans laïcards vont enfin foutre la paix aux jeunes femmes de ce pays ? À l’école c’est crop-top interdit, “voile” interdit… Il n’y a qu’en France et en Iran que l’État prétend régenter la façon de s’habiller des femmes !
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Voilà, merci.
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Merci !
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La laïcité renvoyée dos a dos avec les Talibans…la France = l’Iran???
Un nouvel episode de “The Twilight Zone”?
Ou juste un troll au service de l’extrême droite?
Quoi qu’on pense du fait, et il y a beaucoup à dire, la laïcité n’est pas une pratique religieuse. Encore moins un regime répressif.
Non seulement la comparaison est idiote, mais elle est surtout totalement manipulatrice.
Et vous le savez tres bien
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oui l’Iran, belle comparaison. On voit bien que vous n’y avez jamais mis les pieds.
Sinon les seules lois restrictives concernant les habits sont celle de 20014 sur les signes religieux ostentatoires et celle de 2010 sur la dissimulation du visage. Les histoires de trop top sont l’interprétation des circulaires (qui ne font pas lo et rugissent un règlement interne) de “”tenue décente” à l’intérieur d’un établissement scolaire – jusqu’à présent rien de choquant.
Il ne vous aura pas échappé que la loi impose d’être habillé dans l’espace public.
Pour comparaison en Iran outre le voile il faut porter des manches longues et une tunique arrivant à mi cuisse (pour les femmes) en plus d’une jupe pour cacher les jambes et le port du bermuda et du marcel est interdit pour les hommes. La comparaison n’est pas vraiment pertinente donc.
Et bien d’autres pays ont légiféré sur le port ou le non port de certaines tenues….
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(Je précise que j’ai enseigné une vingtaine d’années à l’EJCAM mais aussi dans des écoles d’ingénieurs ou de management, et que j’ai toujours eu des étudiantes voilées, avec lesquelles j’ai régulièrement discuté, non pas sur leurs raisons et croyances qui ne me regardaient pas, mais sur les éventuels problèmes que cela posaient dans leur insertion professionnelle future. Je précise que j’ai aussi enseigné à l’étranger et que je n’ai rencontré cette question que dans notre pays).
Enlevons les comparaisons absurdes avec l’Iran, l’Arabie saoudite ou les talibans. Si on prend des pays occidentaux, démocratiques et développés, il n’y a vraiment que chez nous où on se fait de tels noeuds au cerveau. La loi sur le voile à l’école a été pensée pour protéger les jeunes filles mineures de l’obligation (familiale ou “du quartier”) de porter le voile, elle n’a jamais été faite pour empêcher des jeunes filles adultes et cultivées de s’habiller comme elles le voulaient !
Plus d’éducation à la laïcité (c’est à dire à la tolérance) et de promotion des droits des femmes seront plus utiles que ces gesticulations sur la façon dont les gens doivent s’habiller ou pas.
Enfin les vigiles n’ont pas plus le droit de décider de la tenue des visiteurs dans les supermarchés que dans les tribunaux, si l’un l’a fait il doit être au moins rappelé à l’ordre et s’il l’a fait pour déclencher une polémique sanctionné.
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oui, alors déjà, voile et foulard, sont deux choses quelque peu différentes !
je suis moi aussi allé dans certains pays, que je qualifierais rapidement de culture musulmane, et :
“il n’y a vraiment que chez nous où on se fait de tels noeuds au cerveau. ”
mon accord avec le commentaire de “BLeD” était justifié par mon overdose personnelle de cette police de l’habillement.
est-ce vraiment une urgence, à l’heure ou la fac est un tantinet en perdition, et ce n’est pas mieux pour les lycées et les collèges ?
il y a de moins en moins de “référents adultes” pour encadrer les élèves ou les étudiants et on est passionné généralement par la position d’un foulard sur une tête ??? ou, (presque pire) par le style d’une robe considérée comme abaya ?
et si on revenait un peu sérieux, aux fondamentaux par exemple !
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@ Peuchere: vous devriez sortir de chez vous, le port du “voile” chez les filles d’une vingtaine d’années est largement répandu et n’a la plupart du temps rien d’une provocation.
@Marsactu: j’étais resté sur l’idée que les articles de la rubrique BREF étaient des synthèses ou des résumés d’articles publiés ailleurs dans la presse. Je viens de me rendre compte avec cet article que ce n’était pas toujours le cas. Est-ce que ce serait envisageable de séparer les deux en titrant par exemple REVUE DE PRESSE pour les synthèses d’articles publiés ailleurs ?
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Ma maman, qui était catholique pratiquante, portait souvent un foulard sur la tête…
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@Assedix
Ce Bref semble surtout être un copier-coller des éléments de langage de l’association…
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@SLM: c’était la raison de ma demande.
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Pour moi un foulard c’est autour du cou, ou sur le bas du visage des cow-boy et le voile fait référence à l’expression “prendre le voile” qui couvre les cheveux des religieuses.
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“Mais toute femme qui prie ou prophétise tête nue fait affront à son chef ; car c’est exactement comme si elle était rasée. 6 Si la femme ne porte pas de voile, qu’elle se fasse tondre! Mais si c’est une honte pour une femme d’être tondue ou rasée, qu’elle porte un voile !” Saint Paul apôtre, 1ere épitre aux Corinthiens.
En application de cela ma maman catho née en 1933 mettait bel et bien un foulard sur ses cheveux pour rentrer dans une église et cela valait équivalent du voile.
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d’origine corse, ma mère, ma grand mère, mes tantes…toutes les dames de ma famille on porté le foulard, bien noué sous le menton.
elles n’allaient pas à l’église, mais au marché, en ville, dans le village, dans le jardin, elles ne sortaient pas ” en cheveux” !!!
seules, celles plus jeunes, nées dans les années 50 et 60 se sont permis de s’abstenir….et ce n’était pas au fond d’un vallon de haute montagne, mais à 15 km d’ajaccio.
en même temps, et aux mêmes endroits, les hommes, leurs époux, frères ou cousins, ne sortaient pas sans chapeau !!!!! ( peut être était-ce, là aussi, un signe de sensualité virile et déplacée à opprimer !!!??? allez savoir ?)
en tout cas je garde une hostilité certaine à cette privation de liberté outrancière.
le foulard, le voile, l’abaya sont aujourd’hui reconnus comme signes religieux, et je crois dur comme fer à l’obligation d’absence de ces signes dans le cadre de fonctions professionnelles, telles que prévues par la loi.
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Le port du voile ou du foulard n’est pas interdit dans une cour d’assises ou un tribunal pour les personnes parties au procès ou dans le public, sauf si cela trouble l’ordre public ou empêche l’identification.
En revanche, les professionnels de la justice (magistrats, avocats, greffiers) sont tenus à une stricte neutralité et ne peuvent arborer de signes religieux visibles.
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