Le téléphérique entre la gare de Vitrolles et l’aéroport de Marseille annoncé pour 2029

Signature
Bref
le 7 Fév 2025
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La convention de partenariat pour la réalisation d’un téléphérique entre la gare de Vitrolles Aéroport Marseille Provence (VAMP) et l’aéroport Marseille-Provence en passant par l’entreprise Airbus Helicopters, a été signée ce vendredi 7 février. “Aujourd’hui, les financements sont bouclés, maintenant, on va lancer les procédures”, annonce Martine Vassal, présidente de la métropole. Le budget est de 43 millions d’euros, avec trois millions apportés par l’aéroport, trois millions d’Airbus, quatre millions de la région, 10,7 millions de l’État dans le cadre de Marseille en grand, et 22,2 millions d’euros de la métropole. Des études de faisabilité sont encore en cours, notamment pour déterminer où précisément seront installés les pylônes du téléphérique. Ensuite, les marchés seront lancés et les travaux pourront débuter, pour une livraison prévue pour 2029.

Julien Coffinier, président du directoire de l’aéroport, explique qu’aujourd’hui, sur les 11 millions de voyageurs annuels, seulement deux millions viennent à l’aéroport en transports en commun, soit 18 %. “C’est insuffisant”, commente-t-il. Avec ce projet, il espère qu’en 2030 ce chiffre augmentera jusqu’à 25 %. Ce téléphérique bénéficiera aussi aux 12 000 employés du site Airbus Helicopters, dont 80 % viennent actuellement travailler avec leur véhicule personnel, selon l’entreprise. “Tous ces salariés rencontrent des difficultés pour venir, avance Pascal Kuhn, directeur du site. Si nous n’arrivons pas à résoudre les problèmes de mobilité, le développement de ce site est très clairement compromis.” Le téléphérique devrait à terme permettre de réaliser le trajet en six minutes et transporter 1 200 personnes à l’heure avec deux trains de trois cabines.

Marie Lagache
marie.lagache@marsactu.fr

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Enfin une décision intelligente. Les aéroports de Paris, Toulouse, Nice, Lyon, etc. sont accessibles en train ou en tramway. Ici, le TGV comme le TER passent au large, tandis qu’un car plus ou moins tributaire des embouteillages tente de faire bonne figure. Cela assure le bonheur des taxis et le remplissage des parkings, mais ce n’est pas raisonnable.

    Il restera cependant toujours une rupture de charge à la gare de VAMP, et les voyageurs chargés de bagages ont horreur de devoir changer de mode de transport.

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    • Richard Mouren Richard Mouren

      1200 personnes à l’heure ce n’est pas bezef surtout s’il y a des bagages (plus les salariés d’Airbus…. ) Si le succès est au rendez-vous la cadence des trains pourra-t-elle être augmentée ? Je crains que ce soit une fausse bonne idée.

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    • Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

      Ce que je ne saisis pas, c’est s’il s’agit de 1200 personnes par heure et par direction, ou de 1200 personnes par heure en cumulant les 2 directions (soit 600 personnes par direction). Dans cette deuxième hypothèse, le débit serait en effet très faible.

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    • Pascal L Pascal L

      Pour celui de Toulouse, c’est environ 1500 par heure et par sens aux heures de pointe (avec près de 45 cabines par heure de 34 places dont 20 assises) donc je présume qu’il s’agira de 1200 par sens.

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  2. Assedix Assedix

    Allez, j’ai envie de faire du mauvais esprit: je suis déjà curieux de voir les explications qui seront données quand le téléphérique sera à l’arrêt pour cause de mistral alors que les avions continueront à décoller.

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    • julijo julijo

      voir la synthèse dans l’article de 2019. il semble que le mistral important à cet endroit ait été pris en compte….

      cependant, sans mauvais esprit évidemment, je pense qu’ils ont intérêt à bien prévoir, et ce n’est pas forcément le cas….

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  3. Patafanari Patafanari

    Les avions ne risquent-ils pas de se prendre dans les fils?

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    • Karo Karo

      C’est vraiment une question ou du mauvais esprit !
      Regardez où sera implanté le téléphérique par rapport aux pistes !

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    • LN LN

      Ni l’un ni l’autre, c’est du Patafanari 😊

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    • Patafanari Patafanari

      Oh! Les avions, ça va, ça vient. Et en Corée du Sud, le mur en béton en bout de piste contre lequel un Boeing s’est écrasé, des gens compétents avaient dû bien étudier son emplacement ; il ne se baladait pas là par hasard.

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