Le maire de Martigues poursuit ses opposants politiques pour diffamation publique
Le maire PCF de Martigues, Gaby Charroux, cite à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence le 14 octobre prochain des opposants politiques pour diffamation publique. La démarche fait suite à des propos tenus sur les réseaux sociaux après la révélation de la mise en examen de l’édile pour favoritisme dans l’affaire de la Semivim, comme l’indique La Provence le 19 septembre. Jean-Luc Di Maria, élu d’opposition au conseil municipal de Martigues et candidat déjà annoncé élections aux municipales de mars 2026, Thierry Boissin, également conseiller municipal d’opposition, ainsi qu’Anthony Romagnoli, militant du Rassemblement national, et Gisèle Gonzalez, conseillère municipale RN à Martigues, ont été assignés par l’édile.
Gaby Charroux demande 5 000 euros à chacun en réparation des préjudices, ainsi que la suppression des publications litigieuses sous-astreinte. “Chacun comprend bien que l’objectif de cette procédure n’est pas de rétablir une vérité : c’est de réduire au silence l’opposition et détourner l’attention de ses propres affaires”, réagit Jean-Luc Di Maria dans le journal. La mairie indique par ailleurs à La Provence qu’il s’exprimera ce jeudi 25 septembre au conseil municipal de Martigues sur sa mise en examen. Les services de l’édile précisent aussi que cette citation à comparaître se fera dans le cadre de la protection fonctionnelle, c’est-à-dire que la municipalité va prendre en charge les frais de procédures.
Source : La ProvenceVous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Commentaires
0 commentaire(s)
Rejoignez-la communauté Marsactu pour, vous aussi, contribuer au débat local. Découvrez nos offres
ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.