Le financement de la cité méditerranéenne du cinéma à Marseille est bouclé

Répartition
Bref
le 13 Avr 2024
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42,4 millions d’euros pour la construction, puis 3 millions d’euros chaque année pour assurer le fonctionnement. C’est le budget prévisionnel de la cité méditerranéenne du cinéma que se sont répartis l’État et les collectivités locales, après plusieurs mois de négociations. Pierre angulaire du volet culturel du plan Marseille en grand, ce bâtiment construit à la place du Dock des suds doit regrouper l’école Cinéfabrique et une antenne de la Cinémathèque française.

L’accord, qui sera présenté lors des prochaines assemblées locales et que Marsactu a pu consulter, acte une contribution majeure du conseil régional, qui pilote le projet, pour l’investissement : non seulement il prendra en charge 13 millions sur les 42,4, mais le terrain et le centre des congrès qui complète la programmation seront à sa seule charge. Soit un total de 31,8 millions d’euros, l’État apportant pour sa part 13 millions.

Comme Marsactu l’avait détaillé, c’est surtout du côté du fonctionnement que les partenaires peinaient à s’entendre, jusqu’à susciter récemment l’ire de Renaud Muselier, président de la région. Peu allants pour suivre l’effort de la région (600 000 euros par an) et de la Ville (350 000), le département et la métropole ont fini par débourser 100 000 euros chacun, tandis que l’État rallonge sa contribution de 350 000 euros, pour atteindre 1,85 million par an. Les travaux devraient démarrer en 2026 pour une ouverture en 2028. En attendant, l’école Cinéfabrique a pris des quartiers à la Belle-de-Mai.

Commentaires

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  1. Alceste. Alceste.

    En espérant que la ou le dirigeant soit choisit bien sûr pour ses compétences, ses projets, sa vision , mais que l’on ne ne retrouve pas comme décrit ces derniers mois avec des casseroles d’agressions sexuelles, l’Art ayant souvent bon dos.

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    • BRASILIA8 BRASILIA8

      Et surtout un président Marseillais

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  2. Regard Neutre Regard Neutre

    Ah, le monde du cinéma, où les acteurs brillent et les figurants… attendent patiemment leur moment de gloire, même lorsqu’il s’agit de financement !
    Avec un budget de 42,4 millions il semble que le premier rôle revient à la région qui pilote le projet. Pendant ce temps, les autres collectivités locales jouent les seconds rôles, avec des contributions ici et là.
    En 2028, la prochaine génération de comédiens,avec peut-être quelques figurants chanceux, sera à l’affiche…
    Marseille ne fait pas son cinéma…

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    • RML RML

      La Région qui a coupé les subventions à la Danse cette année, soit disant faute de personnel…

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  3. RML RML

    C’est un virage historique !
    Traditionnellement, en France, le cinéma assimilé à une industrie a peu de subventions. L’état et les collectivités territoriales se focalisant plutôt sur le spectacle vivant.
    Que se passe t’il ici?
    On ne finance pas directement le Cinéma mais on finance -et dans son fonctionnement- un opérateur qui lui même financera le cinéma…
    Et pendant ce temps là politique du spectacle vivant de la Région s’effondre, et celle de la Ville de Marseille aussi..
    Un voile de pudeur empêche de parler de l’Etat. Il avoue lui même être exsangue sur le sujet du spectacle vivant…
    Je dois préciser qu’il n’y a plus d’argent, il n y a plus d’argent pour les artistes, c’est différent.
    Dans quelques années il faudra s’interroger sur ce qu’il se sera joué ici à Marseille. Et avec qui?

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  4. barbapapa barbapapa

    La mort du spectacle vivant, et le flouz pour les Morts Vivants

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