Le confinement améliore la qualité de l’air des grandes villes de la région

Le ralentissement des activités humaines par le confinement est synonyme d’une baisse significative de la pollution atmosphérique. L’organisme régional de mesure de la qualité de l’air, Atmosud, observe une impressionnante chute des polluants liés à la circulation routière.

Entre le 17 et le 31 mars, les sites de mesure dit “trafic”, soit à proximité des grands axes de circulation ont enregistré une chute de 50% des niveaux des oxydes d’azote (NOx). Certains lieux donnent des mesures spectaculaires, comme à Marseille “à la jonction de la L2 et de l’A7 où la station a enregistré jusqu’à 80% de baisse la première semaine”, informe Stephan Castel d’Atmosud, joins par Marsactu. Les sites dits “fond urbain”, comme par exemple celui du parc Lonchamp, enregistrent une baisse en moyenne de 30%. “L’ensemble des polluants émis par le trafic routier (arsenic, plomb etc.) sont également en baisse, contribuant ainsi à une meilleure qualité de l’air”, ajoute le communiqué d’Atmosud.

Les émissions de particules fines PM2.5 et PM1 ont en revanche doublé sur la même périodes, “sans pour autant que l’épisode ne dépasse les valeurs réglementaires”, précise Stephan Castel. Elles sont en particulier le résultat de la combustion de bois pour le chauffage des particuliers durant l’épisode de froid tardif. Mais aussi la conséquence du brulage des déchets verts dans les jardins, qui est pourtant interdit. “Les particules du chauffage et du brûlage de bois ont remplacé celles émises par le trafic routier”, analyse Atmosud.