Le confinement améliore la qualité de l’air des grandes villes de la région

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le 6 Avr 2020
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Le ralentissement des activités humaines par le confinement est synonyme d’une baisse significative de la pollution atmosphérique. L’organisme régional de mesure de la qualité de l’air, Atmosud, observe une impressionnante chute des polluants liés à la circulation routière.

Entre le 17 et le 31 mars, les sites de mesure dit “trafic”, soit à proximité des grands axes de circulation ont enregistré une chute de 50% des niveaux des oxydes d’azote (NOx). Certains lieux donnent des mesures spectaculaires, comme à Marseille “à la jonction de la L2 et de l’A7 où la station a enregistré jusqu’à 80% de baisse la première semaine”, informe Stephan Castel d’Atmosud, joins par Marsactu. Les sites dits “fond urbain”, comme par exemple celui du parc Lonchamp, enregistrent une baisse en moyenne de 30%. “L’ensemble des polluants émis par le trafic routier (arsenic, plomb etc.) sont également en baisse, contribuant ainsi à une meilleure qualité de l’air”, ajoute le communiqué d’Atmosud.

Les émissions de particules fines PM2.5 et PM1 ont en revanche doublé sur la même périodes, “sans pour autant que l’épisode ne dépasse les valeurs réglementaires”, précise Stephan Castel. Elles sont en particulier le résultat de la combustion de bois pour le chauffage des particuliers durant l’épisode de froid tardif. Mais aussi la conséquence du brulage des déchets verts dans les jardins, qui est pourtant interdit. “Les particules du chauffage et du brûlage de bois ont remplacé celles émises par le trafic routier”, analyse Atmosud.

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Le “brûlage des déchets verts dans les jardins, qui est pourtant interdit” : c’est à ce genre de détails qu’on mesure le civisme de certains. Et pour le coup, ce n’est pas le civisme de ceux qui habitent dans des cités surpeuplées, mais de ceux qui ont un jardin – et par conséquent de la place pour stocker des déchets verts. Mais plutôt que d’attendre la réouverture des déchetteries, autant polluer les voisins (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F31858).

    Et d’ailleurs je remercie l’occupant de la maison, là-bas, un peu plus loin, qui a emboucané mon appartement pendant trois jours en brûlant, après les déchets de son jardin, des vieux cartons et d’autres matières odorantes.

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    • PromeneurIndigné PromeneurIndigné

      Ceux qui ont un jardin doivent composter leurs déchets verts Mais “on est à Marseille” Oh ..;25 ans de libéralisme “laisser faire ,laisser passer ” ça marque les “esprits”

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  2. LN LN

    De l’air peut-être mais des rues…. Dans le 9éme, au fil des jours, autour du paté de maisons, c’est de pire en pire. Les containers débordent mais ce n’est pas le vent.
    De gros dégeu marseillais balancent tout de leur voiture, de leur fenêtre, de leur balcon. Il y a de tout mais surtout, des masques, des gants chirurgicaux. C’est immonde.
    Quant aux crottes de chien, c’est totalement hallucinant. A croire que ces animaux ne sont jamais autant sortis que depuis le confinement.

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  3. Alceste. Alceste.

    C’est pourquoi notre adjointe au nounous rose aurait mieux fait de faire poser cette œuvre onirique de Paul Mc Carthy “Complex Shit”, qui aurait bien symbolisé l’état de crasse de cette ville.

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  4. Alceste. Alceste.

    Il faut lire bien sur lire nounours

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