Le collectif Rendez la digue du Large manifeste à bord de la navette vers l’Estaque
Le collectif Rendez la digue du Large manifeste à bord de la navette vers l’Estaque
Plus d’une vingtaine de membres du collectif Rendez la digue du Large se sont réunis, ce vendredi 19 juillet, pour proposer une “déambulation maritime en fanfare” sur une navette maritime de la RTM. Au son du banjo, des maracas et de l’harmonica, la petite troupe s’est éloignée du Vieux-Port en direction de l’Estaque, longeant au passage la digue du Large, ou digue Sainte-Marie, cette bande d’environ 400 mètres accessible depuis un an, mais seulement sur réservation ou dans le cadre d’événements.
Depuis 2001, sauf exception, tout le reste de l’édifice est interdit au public. Des ouvertures limitées et ponctuelles qui sont loin de satisfaire les membres du collectif, qui militent pour un accès simple, gratuit et permanent à la totalité de ce ruban de béton de près de 7 kilomètres.
Les musiciens et chanteurs ont échangé avec les passagers et distribué des cartes postales pré-remplies à l’adresse de Christophe Castaner, le président du Grand port maritime de Marseille, dans l’espoir d’attirer son attention sur la situation. Cet événement, c’est l’occasion de “se faire entendre, lance Christine, l’une des choristes, et sensibiliser au sort de la digue du Large”. “C’est un édifice très beau, très minéral”, s’émeut Benjamin Clasen, porte-parole de l’association Les Libres Nageurs. “C’est un lieu complètement magique, à portée de main. Il faut la parcourir pour comprendre, et on aimerait que tout le monde puisse le faire.” La navette a ensuite poursuivi son chemin jusqu’à l’espace Mistral, où elle a été accueillie par d’autres associations amies, pour un dernier morceau de musique.
Commentaires
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ça serait tellement agréable pour les marseillais, une promenade sur cette digue. Pourquoi on ne peut plus y aller ? 2 raisons invoquées par les autorités portuaires :
-1/ C’est dangereux
-2/ C’est fait pour travailler.
Quand on regarde la configuration des lieux, on a du mal à comprendre :
https://www.google.fr/maps/place/Digue+du+Large,+13002+Marseille/@43.3248045,5.3602161,1702m/data=!3m1!1e3!4m6!3m5!1s0x12c9c1018c27a1eb:0x7dce283dff8f2560!8m2!3d43.3175521!4d5.3540185!16s%2Fg%2F1hhhs4vnf?entry=ttu
Cette digue ne participe quasiment pas aux activités portuaires. Un accès avec cheminement isolé en vélo depuis l’entrée 3B du port, par exemple, règlerait sûrement le problème.
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ce serait bien pour un grand nombre de marseillais, mais difficilement gérable dès que certains de nos con-citoyens peu civiques se mettront en tête de se baigner coté port et non coté large.
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Plutôt la porte 3A en fait, elle est à 400m du pont qui accède à la digue du large, et elle est déjà organisée pour filtrer du public (les voyageurs vers la Corse, semble-t-il) :
https://www.google.fr/maps/@43.3268569,5.3586294,3a,30.5y,228.83h,80.13t/data=!3m6!1e1!3m4!1s42pZFMZpprHvb59IXLRboQ!2e0!7i16384!8i8192?coh=205409&entry=ttu
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J y ai survécu de mes 1 an jusqu’ a interdiction d accès
j ai 68 ans
j y passai tous mes dimanches avec mes parents
j y ai appris a nager et pécher
jusque a l interdiction provisoire le 11 septembre car on avait peur de la chute d’avion
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Après l’ association « Clean my Calanques « , nous aurons bientôt l’association «Clean my Digue ».
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Et après, c’est « Clean your Tafanari »
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Always clean your tafanari avec la barbe à papa.
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