L’avenir du théâtre de la comédie à nouveau suspendu
La petite salle de 250 places, située juste en dessous de la voie du train des bordilles à Saint-Pierre (5e), voit une nouvelle fois son destin contrarié. Le diocèse, toujours propriétaire de cette ancienne salle paroissiale, réclame à son gestionnaire, Jean-Pascal Mouthier 130 000 euros de loyers impayés et le traîne devant le tribunal le 25 avril prochain. Pourtant en 2016, une subvention sénatoriale obtenue grâce à l’appui de Bruno Gilles était censée permettre d’apurer la dette et de trouver un accord avec l’église, voire même de municipaliser le théâtre de la comédie.
Las, le directeur estime avoir été lâché par l’ancien maire de secteur comme le raconte La Provence, ce vendredi. “Jean-Pascal Mouthier n’a jamais versé la subvention au diocèse comme cela était prévu”, constate Bruno Gilles auprès de Marsactu. L’intéressé justifie cette absence de versement en raison d’absence d’accord écrit avec le diocèse, officialisant la sortie de conflit. Une soirée de soutien est prévue le 29 mars prochain. Désormais c’est la justice qui devra trancher ce différend.
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Dans cette affaire la rapacité du service chargé de la gestion du patrimoine de l’église à Marseille est désolante comme elle l’ est pour le bâtiment hébergeant les jeunes migrants près du conseil départemental. On , est bien loin du message christique contenu dans l’Évangile de Matthieu (25, 31-46) : « j’avais faim, et vous m’avez donné à manger; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli; j’étais nu, et vous m’avez habillé; j’étais malade, et vous m’avez visité; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi!”
«Alors les justes lui répondront: “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu…? tu avais donc faim, et nous t’avons nourri? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire? tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli? tu étais nu, et nous t’avons habillé? tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi?”
«Et le Roi leur répondra: “Amen, je vous le dis, chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.”
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