Violences sexistes et sexuelles : l’AP-HM confirme l’existence de dysfonctionnements
Dans un communiqué publié le 3 juillet, le conseil de surveillance de l’AP-HM (Assistance publique – Hôpitaux de Marseille) indique que les enquêtes internes menées entre avril et juin “ont confirmé les problématiques identifiées lors du dispositif d’écoute”. “Elles n’en ont pas soulevé de nouvelles”, ajoute le communiqué.
Ce “dispositif d’écoute” a été mis en place après le procès du médecin-psychiatre Marc Adida, reconnu coupable de viols et agressions sexuelles sur quatre de ses patientes en avril dernier. Il a été condamné à douze ans de réclusion criminelle et à une interdiction d’exercer la profession. Ces faits ont été l’objet de nombreuses alertes entre 2010 et 2020 auprès de la hiérarchie de l’AP-HM.
Sur les quatre enquêtes lancées, une est encore en cours à ce jour. “Elles ont donné lieu à 55 auditions et se sont déroulées dans le strict respect des principes fondamentaux de présomption d’innocence des personnes incriminées et le rappel de leurs droits”, précise le conseil de surveillance de l’institution avant de poursuivre : “Des groupes de travail ont aussi été mis en place notamment sur la gestion des situations de violence, la prise en charge médicamenteuse ou encore les violences sexistes et sexuelles.”
Le communiqué dévoile aussi la situation financière difficile de l’établissement. En un an, le déficit s’est creusé d’environ 25 millions d’euros, passant de moins 73 millions d’euros en 2023, à moins 98 millions en 2024.
Commentaires
Rejoignez-la communauté Marsactu pour, vous aussi, contribuer au débat local.
Découvrez nos offres
ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Qui cherche trouve.
Se connecter pour écrire un commentaire.