La Ville de Marseille relance son contrat local de santé

En région Provence-Alpes-Côte d’Azur, peu de communes bénéficient d’un contrat local de santé qui fixe localement des objectifs à atteindre pour améliorer les conditions de vie des habitants. “Elles ne sont que sept depuis le lancement du dispositif en 2009“, constate Denis Robin, le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS). Marseille est une pionnière en la matière puisque ce lundi, la Ville, l’ARS, la préfecture et la caisse primaire d’assurance maladie ont signé la quatrième version du document qui court jusqu’en 2026. “Nous avons fait le choix de ne pas être exhaustifs pour nous tourner vers le plus urgent et le plus pertinent“, poursuit le directeur général.

Le document se fixe donc cinq priorités : la prise en compte de la souffrance psychosociale des enfants et jeunes habitants confrontés à un cadre de vie dégradé, la lutte contre les freins d’accès aux soins, la santé des personnes en situation de handicap, la lutte contre l’obésité infantile et l’amélioration de l’accès à une activité physique. “Sur chaque thématique, nous allons lancer des appels à manifestation d’intérêt auprès des professionnels qui devront réaliser des actions et évaluer leurs résultats, explique Michèle Rubirola, première adjointe. Maintenant, sur de nombreuses thématiques, l’action doit être partenariale. Sur la qualité de l’air, par exemple, la ville n’a pas toutes les cartes en main alors que c’est une des priorités de santé de nos concitoyens.“