La Ville de Marseille détaille son plan canicule pour les écoles
Les brasseurs d'air ne font pas baisser la température mais doivent améliorer le confort.
Des façades exposées plein sud, sans pare-soleil, des cours sans ombre… La situation est courante dans de nombreuses écoles marseillaises, y compris récentes. À l’école élémentaire Jean-Fiolle (6e), reconstruite en 2008, la municipalité a présenté ce mercredi la première phase de son plan pour préserver les élèves des fortes chaleurs. “En partant des remontées d’informations des équipes et des parents d’élèves, nous avons identifié une centaine de points chauds”, a retracé Pierre-Marie Ganozzi, adjoint au maire délégué au patrimoine scolaire.
Sur ces sites, sept serviront de “pilotes, pour voir si cela correspond au besoin, si c’est efficace” : Jean-Fiolle, Butte des Carmes (2e), Peyssonnel et Félix-Pyat (3e), Sainte-Catherine (7e), Pointe-Rouge et Sainte-Anne (8e). À Jean-Fiolle, il s’agit d’installer des stores brise-soleil sur la façade et des brasseurs d’air dans les salles de classe. “Nous devrions obtenir des baisses jusqu’à 4 à 5 degrés”, estime l’élu. En parallèle, cinquante cours d’écoles seront dotées d’ombrières. Des plantations d’arbres sont également prévues. Les points répertoriés devraient être traités d’ici à l’été 2024, même si une rallonge du budget initial de 1 million d’euros n’est pas exclue. D’ici là, la Ville va continuer à distribuer des ventilateurs par centaines dans les classes.
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Il a tout de même fallu attendre 2023 pour qu’une municipalité marseillaise s’aperçoive qu’il fait chaud dans les écoles dès les premiers beaux jours…
Cela fait une décennie que mes enfants ont quitté leur école : déjà à l’époque, la température devenait intenable dans les salles de classe exposées au soleil sans protection. Pas le moindre store extérieur, mais des baies vitrées ensoleillées dès le matin.
Mais il s’agissait d’une école publique, qui n’intéressait guère la nullicipalité de l’époque.
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