La mobilisation contre la plateforme logistique à la Valentine se poursuit chez les élus
La mobilisation contre la plateforme logistique à la Valentine se poursuit chez les élus
La mobilisation contre le projet de plateforme logistique à la Valentine (11e arrondissement) se poursuit. Une cinquantaine d’opposants se sont réunis ce lundi 20 janvier devant le futur site pour une conférence de presse. Outre les associations de riverains et environnementales, des élus ont fait le déplacement et pris la parole. “On voit au-delà de nos clivages politiques quand il s’agit de défendre nos habitants”, a avancé Sylvain Souvestre, maire des 11e et 12e arrondissements (Les Républicains). L’édile a écrit une lettre ouverte, signée par des élus de la droite locale, dont les membres de sa majorité de secteur, des conseillers départementaux, ou encore Romain Simmarano, directeur de cabinet du président de région Renaud Muselier (Renaissance). Robert Assante, ancien maire (DVD) du secteur, a proposé “une solution de bon sens : que la ville rachète le terrain“.
Plusieurs personnalités politiques de gauche étaient également présentes et se sont exprimées, comme le député Henrick Davi (ex-LFI) ou la conseillère municipale et métropole Prune Helfter-Noah (Les Écologistes). Le député insoumis Sébastien Delogu a appelé, lui, “à la responsabilité de l’État” et à ce que “le préfet prenne en compte les considérations des habitants”. “On interpellera également la métropole”, a poursuivi Sébastien Barles, adjoint (Les Écologistes) au maire de Marseille chargé de la transition écologique. Le maire, Benoît Payan (DVG), a aussi commenté le sujet dans une interview accordée à La Provence ce lundi 20 janvier. Il y réaffirme la nécessité de ce projet : “On a besoin de plateformes en périphérie de ville.” Mais précise : “Je veux des garanties sur de la logistique douce de la part des acteurs privés à l’origine du projet.”
Commentaires
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Je connaissais la logistique industrielle, fantastique, moderne, intelligente, à l’avant-garde, à taille humaine, simple, efficace, rapide, interne, externe, intralogistique, verte (et douze autres termes)… Mais douce? Je cherche… Hé non…
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S. Delogu a manifestement ajouté des nouveaux mots à son répertoire.
En revanche, on se demande bien ce que peut signifier en pratique “appeler à la responsabilité de l’Etat” dans cette affaire?
A mon avis, même lui l’ignore.
Idem pour “interpeller la métropole” ; cela ne veut strictement rien dire. C’est digne d’un ministre qui annonce “prendre toutes les mesures nécessaires” devant les caméras après un fait divers.
Au moins, faire “racheter le terrain par la mairie” est une proposition concrète. Mais avec quel argent? Quand on voit l’état des finances publiques de la ville et donc de la compétence des élus dans ce domaine, on peut parier que les contribuables vont une fois de plus être les dindons de la farce.
Bref, que du vent.
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Pour le coup, l’interpellation de la métropole est tout à fait justifiée, puisque l’organisation de la logistique urbaine fait partie de ses compétences au même titre que l’organisation des transports collectifs.
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Quand le nombre des achats par correspondance ne cesse d’augmenter et que les acheteurs (nous tous) demandent une livraison la plus rapide possible (le lendemain souvent), il devient absolument nécessaire d’installer des entrepôts d’éclatement très prés du lieu de livraison et dans un lieu bien desservi . La livraison au domicile (le dernier kilomètre) s’effectuant par des camionnettes agiles et rapides. C’est devenu un fait de société sur lequel les pouvoirs publics n’ont pas prise. La seule solution serait que tous nous abandonnions cette manière d’acheter. Par contre, les pouvoirs publics peuvent exiger des aménagements des modalités pour éviter des pratiques chaotiques et dommageables pour la société.Je serais curieux de connaître le pourcentage d’acheteurs par correspondance dans les opposants au projet. L’attitude NAPI (Non Au Projet Ici – en anglais NIMBY) est ici flagrante.
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Est- ce que l’on connaît le nom de l’agence de com qui a écrit le texte de l’intervention de J Souvestre, ainsi que le coût ?
Comme pour son discours des vœux, pour 1500 euro…(la Marseillaise d’hier )
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L’idée racheter le terrain par la ville est loin d’être stupide. D’ailleurs, et de manière plus générale. Avec quel argent ? Il existe des fonds européens, nationaux et régionaux me semble t-il qui pourraient être mobilisés en la matière. De plus Marseille est labellisée 100 villes décarbonées donc les fonds paraissent tout à fait mobilisables dès lors que l’on est capable de proposer des projets pertinents et inscrits dans la transition écologique.
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Merci pour votre commentaire Richard Mouren, je le trouve très pertinent et objectif bien loin de la gesticulation des uns et des autres.
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