La métropole rouvre les négociations sur le temps de travail des éboueurs
La rue de Locarno dans le 5ème arrondissement dimanche 5 décembre. (Photo SL)
Un nouveau palier est franchi dans le mouvement de grève des éboueurs. Pour la première fois depuis le début du conflit, amorcé en octobre, la métropole a réuni ce mardi 7 décembre tous les syndicats autour de la table pour négocier l’application de la réforme de la fonction publique dqui entrera en vigueur le 1er janvier 2022. “Grâce à la mobilisation des agents qui refusent cette situation, les syndicats ont pu être reçu tous ensemble“, indique Christophe Pellissier, de l’Unsa. Deux gros sujets sont au coeur des discussions dans un premier temps : le temps de travail et la perte du pouvoir d’achat. La CGT, l’Unsa, la FSU et Force ouvrière (FO) ont fait parvenir leurs propositions alors qu’un accord “oral” avait déjà été passé avec Force ouvrière, début octobre.
Une nouvelle réunion sera organisée mardi 14 décembre, jour du comité technique de recours. Le temps pour la collectivité de revoir sa proposition de 1467 heures annuelles, dont les syndicats ne veulent pas. À l’issue de la réunion, les syndicats ont senti une ouverture. “Yves Moraine, qui est avocat, a bien reconnu qu’il n’y avait aucun plancher pour la décote du temps de travail“, souligne Dominique Maccari, secrétaire générale de la CGT. Le conseiller métropolitain était le seul élu présent, alors que Roland Mouren, vice-président en charge des déchets, ne participait pas à la discussion. Les syndicats ont des revendications communes : ils espèrent une décote de 20% du temps de travail et le maintien du niveau des salaires. Aucune garantie sur la suppression de bennes et la réorganisation des tournées n’a cependant été évoquée. “On n’en est pas encore là, ça sera spécifique à chaque territoire. Pour le moment il faut assurer un cadre“, explique Véronique Dolot de la CGT.
Commentaires
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Peut-être injustement, mais les revendications des éboueurs et la problématique “déchets” ne suscite aucune adhésion ni sympathie aucune. Quelle poisse pour Marseille et la Métropole mais surtout pour les habitants… J’oubliais : Yves Moraine était là, signe que les choses ne vont pas s’améliorer dans le sens que tous souhaiterait 😥😥😥
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Moraine (qui n’encape rien à la gestion des déchets) présent et l’élu ad hoc (Mouren) absent ? Bon ok Mouren pite rien non plus, mais quand même : il est mandaté pour ça… Tout va bien, ça roule. Quel foutage de gueule une fois encore !
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Si la demande d’une décôte de 20 % du temps de travail avec un maintien du salaire passe , ce qui revient en fait à une hausse de salaire de 20 % in fine , il faut que l’ensemble de la territoriale demande la même chose, puisque nous y sommes , d’autant plus que le résultat en ce qui concerne la propreté sera le même , nous serons bien dans “bordillesland”.
Etonnant cette droite , sarkoziste, libérale , qui valide le travailler moins pour gagner plus. Même la CGT n’avait pas osé en réver..
Mais cela n’est pas grave , les cons de contribuables vont payer.
FO , UNSA et autres fifres nous parlent du service public , je dirais plus tôt que le Public est à leurs services depuis des décénnies.
Ou la métropole arrête ce cinéma , ou bien il faut totalement privatiser pour que le service au Public soit vraiment apporté.
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Je me demande vraiment comment fonctionne cette métropole. Le vice-président chargé de la gestion des déchets n’est pas là : c’est Moraine qui discute. De même, on a vu récemment qu’en matière de mobilité, le vice-président compétent ne s’exprimait plus : c’est la présidente de la RTM qui expose les projets – alors que la RTM n’est pas autorité organisatrice des transports.
Que veut dire cette substitution des élus responsables par d’autres élus ?
Mais il y a un côté rassurant dans cette affaire : en 2011, Moraine avait fait partie de cette fameuse commission des “quatre mousquetaires de la propreté” chargée de proposer des solutions définitives pour que Marseille devienne aussi propre qu’une ville suisse. Grâce aux “brigades de la propreté” créée par l’ex-Communauté urbaine, le résultat a été radical, chacun peut le constater aujourd’hui. Mais en 2014, le même Moraine avait dénoncé la responsabilité de Caselli dans la saleté de la ville : on a vu, de 2014 à 2020, une nette amélioration, non ?
Bref, toujours les mêmes individus, toujours les mêmes discours, toujours la même situation. Rendez-vous en 2031.
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