La Haute Autorité émet des réserves sur le projet de reconversion de Sabrina Roubache
Sabrina Agresti-Roubache et le Premier ministre Gabriel Attal à Marseille le 21 juin. (Photo : VA)
La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique vient de publier non pas un, mais deux avis sur la future carrière de l’ancienne députée macroniste des Bouches-du-Rhône Sabrina Roubache. Si l’instance chargée de prévenir tout conflit d’intérêt a émis un avis favorable à la reconversion de cette dernière comme éditorialiste sur BFMTV et RMC, elle a en revanche formulé un avis réservé quant à son projet de création de cabinet de conseil, principalement en communication et en relations publiques et institutionnelles.
“L’infraction de prise illégale d’intérêts pourrait en effet être constituée dans l’hypothèse où Madame Agresti Roubache prendrait une participation par travail, conseil ou capital dans une entreprise à l’égard de laquelle elle aurait accompli, dans le cadre de ses fonctions gouvernementales, l’un des actes mentionnés à l’article précité”, écrit la Haute Autorité en référence à l’article de loi interdisant à tout membre du gouvernement de travailler avec une entreprise avec qui il a été en lien (contrôle, surveillance, contrat…) lors de l’exercice de son mandat. L’ex-secrétaire d’État à la Ville devra donc se montrer très “prudente” sur ce point, note encore la HATVP.
Source : La Marseillaise
Commentaires
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Ah ! La famille Saadé (qui possede BFM et RMC) recrute Sabrina Agresti Roubache. Etonnant.
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Qu’elle soit éditorialiste à BFM TV personnellement c’est pas très gênant je ne suis pas téléspectateur de cette chaîne…
Mais beaucoup de politiques se recyclent dans les cabinets de conseils en communication en relation publique ou créent leur propre cabinet…etc
ça fait partie de ces métiers à la mode…. Avec coach en développement personnel
Je m’interroge toujours sur leur efficacité car ils n’ont franchement pas prouvé grand-chose dans leurs anciennes fonctions, ils vont conseiller qui est comment ? Bof !
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Conseils en relations publiques de leur carnet d’adresses construit nom par nom dès leur entrée en vue publique. La rémunération dépend de l’épaisseur dudit carnet et de la qualité des personnes inscrites.Mme Agrest-Roubache est plutot sphère macroniste et peut servir de go-between ˆ, facilitative de contact.Des chroniqueurs, BFMTV en a pléthore pour occuper l’antenne, ce recrutement est peut-être la pour justifier une rémunération régulière.
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Sous son premier mandat, le gouvernement Macron a dépensé une fortune en cabinets de conseil. On peut sérieusement se demander en quoi des ministres et hauts fonctionnaires diplômés de grandes écoles ont besoin de recourir à la sous-traitance de conseillers pour faire leur boulot. Surtout avec les résultats qu’on observe.
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Moi ça me dérange beaucoup, avec son accent de cagole de quartier, elle fait honte à tous les Marseillais.
Et puis, qu’elle arrête de commencer ses phrases par « moi je » ou « moi quand j’étais ministre », elle est pitoyable.
Tu n’as été ministre que parce que tu as tutoyé Brigitte et que ça lui a plu, c’est dire le niveau de sa compétence et de son savoir vivre.
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C’est marrant, vous avez commencé votre commentaire par « moi », vous aussi…
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Pas « moi je » 😉
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@Thais
Votre commentaire reflète moins une critique constructive qu’un mépris de classe et un rejet des origines populaires de Sabrina Roubache. Que vous ne partagiez pas ses idées ou son parcours est une chose, mais s’attaquer à son accent et à son origine sociale trahit un certain mépris pour une partie des Marseillais qui parlent comme elle et qui, eux aussi, ont droit à une place dans le débat public.
Marseille, c’est aussi sa diversité et son franc-parler. Il serait bon de ne pas l’oublier.
Un Marseille né à L’Estaque…
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Bien dit
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Il me plairait bien que de tels accents s’entendent dans le poste. Exceptés quelques intervenants dans des domaines sportifs, l’étrange lucarne ne nous donne à entendre que la fadeur d’une intonation neutre, ni du nord ,ni du sud de l’est de l’ouest ni même du bassin parisien. C’est l’accent tv, non aucune épice, merci simplement cuit vapeur et éventuellement une pincée de sel, soyons fous!
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Mépriser un accent, ça a un nom : la glottophobie (https://www.reseau-lepc.fr/la-glottophobie-laccent-symbole-de-diversite-mais-aussi-de-discrimination/).
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Merci à @ Électeur du 8ᵉ pour avoir introduit le terme “glottophobie” dans notre discussion. Cette forme de discrimination peut entraîner une insécurité linguistique chez les personnes concernées, les amenant à se sentir illégitimes ou inaptes à s’exprimer dans certains contextes.
Je vous encourage, Thais, à lire l’article partagé par Électeur du 8ᵉ pour approfondir votre compréhension de ce sujet.
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Vous confondez l’accent chantant de Benoît Payan et d’Eric di Meco pour la référence sportive, très agréable au demeurant, avec celui vulgaire de cette dame.
Lorsque vous parlez à Paris comme une racaille, on vous considère comme une racaille et c’est problématique pour un député qui est censé défendre un territoire, idem Delogu.
Lorsque j’écoute Laurent Lhardit qui s’exprime au nom de Marseille, j’ai moins honte, c’est même l’inverse.
Marseille n’est pas composé que de supporteurs de l’OM bas de plafond (pas tous) que les médias adorent, et de personnes qui parlent comme les jeunes des cités.
Apres, je comprends bfm qui va la mettre aux grandes gueules où là en effet en radio, il faut des tons chantants et des yaka faut qu’on, qui plaisent à une partie de la population qui s’exprime comme eux, avec des malgré que et des « au jour d’aujourd’hui » dans toutes les phrases.
Pathétique pour l’image de Marseille.
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Chère Thais, je pense qu’il faut être méfiant quand on stigmatise une façon de parler, un accent ou des tournures de phrase trop régionals ou primaires car il y a toujours quelqu’un qui se sent en capacité de vous juger, vos accent, vos idées et votre façon de les exprimer oralement ou par écrit.
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Le rapprochement de ces médias BFM, RMC ,La PROVeNCE avec la sphère Macron est il un gage de succèspour eux, en particulier pour le quotidien de Marseille qui à la peine …
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Quand ils sont en poste public, ils ont besoin de conseil privé et quand ils quittent leur poste public, ils font du conseil privé au public !?
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