La co-présidente du groupe EELV au conseil régional nous écrit

Nous vous racontions ce week-end, le dur vendredi du président de la région Michel Vauzelle lors de deux votes concernant le budget et la Villa Méditerranée. Suite à cet article, nous avons reçu un commentaire de la co-présidente du groupe Europe écologie-les Verts/Partit occitan, Sophie Camard. Nous avons jugé que celui-ci apportait un éclairage intéressant. Aussi, nous le reproduisons ci-dessous :

"Il faut bien distinguer ce qui s'est passé sur le Budget et sur la Villa Méditerranée. Sur le budget, ce n'est pas la première fois que le groupe écologiste module son vote "pour" par quelques abstentions, en tout accord entre nous. Cela permet de faire entendre quelques différences tout en respectant notre contrat de mandature et un bilan que nous assumons pleinement.

Pour tous les détails de ce bilan, de ce que nous avons obtenu, et de ce que nous attendons encore, je souhaite que mon intervention dans le débat budgétaire soit portée à la connaissance de vos lecteurs.

Nous aurions trouvé inélégant de quitter la majorité la dernière année du mandat, alors que nous travaillons beaucoup au sein de la majorité régionale depuis 4 ans. Qu'aurions-nous entendu, alors, sur ces écologistes "irresponsables" ? Je me félicite cependant de certains rapprochements avec le Front de Gauche : sur la L2 et sur ITER, nous les appelons à voter, avec nous, contre ces dossiers en Commission permanente.

Le Front de Gauche a souhaité s'abstenir tout en gardant ses vice-présidents dans l'éxécutif régional. Cela signifie que le travail en commun va continuer et c'est très bien. Sur la Villa Méditerranée, il n'y a eu aucune tractation d'aucune sorte mais un débat très vif. Vos lecteurs doivent savoir qu'il n'y avait pas d'enjeu financier : le budget de fonctionnement existe aujourd'hui avec la régie. Il s'agissait là du projet de transfert au GIP Avitem. Nous avions beaucoup de questions sur l'absence de co-financement, le rôle des autres collectivités locales, le calendrier… et c'est pour cela que nous nous sommes abstenus (et moi avec).

Deux élus de notre Groupe ont exprimé un vote "pour", à la fois pour le projet (et ils le souhaitaient vraiment au nom de la liberté de vote) et pour éviter la crise institutionnelle. J'assume l'entière responsabilité de ce choix."

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