Jean-Pierre Serrus perd son poste de vice-président de la métropole aux transports
Le duel avait été annoncé. Ce jeudi, le conseil métropolitain élisait sa nouvelle présidente, Martine Vassal, et renouvelait par la même occasion ses 20 vice-présidents, dans une séance surnommée “le tir aux pigeons”, qui se tient à bulletins secrets. En charge des transports, Jean-Pierre Serrus en a fait les frais, devancé par le maire de Peynier Christian Burle. Ce résultat marque une rupture dans la nouvelle gouvernance de la présidente Martine Vassal qui se voulait pourtant dans la continuité. Très en avant par le thème de sa délégation, amené à porter des arbitrages comme l’abandon du Val’tram, Jean-Pierre Serrus, maire de La Roque-d’Anthéron, présentait également la particularité d’être étiqueté La République en marche.
Commentaires
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Çà sent un peu plus l’éclatement de l’électorat pour les municipales et donc la victoire possible pour une candidat de l’équipe “historique” locale. Les collectivités LR ont bien senti la faiblesse de LREM au niveau local et certaines désillusions chez les électeurs… Maintenant tout va dépendre “du” candidat LREM qui se présentera à Marseille pour ces municipales et de son impact sur le résultat final. Il va falloir par ailleurs compter sur le fait que Vassal va devoir aller quémander quelques subsides au gouvernement pour ses projets, quels seront les termes de ces accords financiers éventuels?
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1 Présidente.
20 vice-présidents. Comment ? Combien ? Je lis bien ? Mais pourquoi faire ?
Y a quelque chose qui m’échappe…..
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Gonfler 21 égos.
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A quoi sert une vice-présidence? Uniquement à octroyer à son bénéficiaire un libellé ronflant (responsable à l’écologie, aux transports, à l’éducation), des moyens matériels (véhicule de fonction, secrétariat) et une prééminence sur ses collègues. Mais, surtout, des indemnités supplémentaires qui feront du titulaire de ce poste un “obligé” du Président en titre. On remercie ainsi (et on neutralise) d’éventuels rivaux…
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Un petit exemple illustré. Montréal 2 millions d’ habitants et 65 conseillers municipaux. Marseille 800000 habitants, 100 conseillers. Conclusion nous entretenons nous pauvres contribuables à la mairie, à la région à la métropole, au département une véritable corps de ballet.
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Quoi qu’on pense de l’étiquette politique de Serrus, on peut quand même regretter qu’après avoir passé à peine plus de 2 ans à essayer de mettre en route un projet métropolitain de transport, le vice-président concerné, qui avait pris plutôt à coeur sa mission, se fasse dégager comme un malpropre. Ça situe assez bien le niveau de “priorité” donné à ce sujet dans l’esprit des maires…
Nul doute qu’on va gagner du temps si son remplaçant doit d’abord tout apprendre du dossier.
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