Hommages unanimes après le décès de Richard Martin, directeur du théâtre Toursky
Le fondateur du théâtre Toursky Richard Martin est mort à l’âge de 80 ans. Son décès a été annoncé lundi soir lors du conseil d’arrondissement des 2e et 3e arrondissements où il siégeait. Arrivé à Marseille à la fin des années 60, l’homme de théâtre, qui s’est toujours défini comme anarchiste, était une figure de la scène culturelle marseillaise. C’est en “homme de gauche” qu’il avait accepté de rejoindre dans ce secteur la liste aux municipales du candidat alors divers-droite Bruno Gilles. Sur Twitter, l’homme politique a regretté la disparition d’un “ami” et d’un “frère”.
Richard Martin s’était aussi fait entendre ces dernières années à travers les nombreuses grèves de la faim qu’il a menées pour protester contre la baisse des subventions municipales ou nationales accordées à son théâtre. À l’annonce de son décès, le maire Benoît Payan salue dans un communiqué “l’engagement infatigable d’un artiste, militant de la culture et des quartiers populaires depuis 50 ans”. En 2020, Marsactu avait consacré un portrait à l’artiste.
Commentaires
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Il peut maintenant reposer en paix après la dernière guerre que lui ont mené ses « amis » historiques.
Quelle tristesse.
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quels amis historiques ? Gaudin a annoncé en 2014 qu’il se représentait depuis le Toursky, Richard Martin est venu en “invité d’honneur” toujours en 2014 lors d’une conférence de presse de Bruno Gilles, et le même Martin s’est retrouvé sur la liste du même Bruno Gilles en 2020.
Alors les “amis” historiques…
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Exactement. Il était aussi “anarchiste” que son pote Bruno Gilles est marxiste. La faute à un melon surdimensionné et au naufrage qu’est la vieillesse pour tant de personnes. Les dernières fois où je suis allé au Toursky, ses prises de paroles étaient lunaires, le gus s’écoutait déblatérer, c’est plutôt en oulipien qu’il s’est éteint, personne comprenait. On retiendra quand même son sincère attachement au quartier et l’énergie consacrée à l’animer.
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Exact Vand. Le Toursky des dernières années était devenu un garage à spectacles de tourneurs, loin du lieu de création et d’audace artistique qu’il fut, avec un directeur plus que vieillissant, entouré d’une garde prétorienne prête à tout pour défendre son gourou, sans parler du salaire considérable qu’il se permettait de se donner quand les intermittents étaient engagés au minimum du minimum légal.
Et pourtant le Toursky des années 90 (surement avant aussi mais j’étais trop jeune) était un lieu exceptionnel, qui a permis la découverte de Tadeus Kantor, Heiner Muller, Krystian Lupa, etc. avec un public venu à la fois des cités voisines comme du centre ville ou des quartiers sud.
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En même temps a 80 ans une grève de la faim? Why did you expect?
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“Hommages unanimes”…vous avez déjà le contraire??
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Quand on voit que l’Adjoint à la Culture de la Ville de Marseille ne s’est meme pas donné la peine d’adresser un hommage sur son compte facebook, lui qui rendait encore hommage à une élue PCF, on se rend compte que la politique est plus importante pour lui que le rayonnement culturel de sa ville. Et on comprend mieux ce qu’il s’est passé il y a quelques semaines entre la ville et le théâtre Toursky
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Vous avez du vous tromper de Coppola car celui qui est adjoint au maire en charge de la culture, Jean-Marc de son prénom, a dans le monde réel (et non celui de vos fantasmes) posté sur les réseaux sociaux un hommage à Richard Martin.
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Une vie artistique sans doute réussie mais à coups de chantages à l’argent public ; une vieillesse noyée dans les compromissions avec la droite marseillaise. Rien d’édifiant.
Je ne fais pas partie de « l’hommage unanime »
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Les « compromissions avec la droite marseillaise » méritaient elles donc ce lynchage politique du Printemps Marseillais ?
J’espère que l’évangéliste Benoit s’est confessé auprès du Saint Père …….
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@Peuchere si vous aviez quelques références du “lynchage politique” (au moins, pas moins) je suis preneur.
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Je ne vais volontairement ne retenir que les années 1990-debut 2000. Des spectacles, une ambiance, un plaisir, un émerveillement, des personnalités engagés,un public chaleureux, des couvertures de programme audacieuses.
Après je n’y allais plus, il m’ennuyait.
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