Force ouvrière dépose un préavis de grève pour la police municipale

Décidément, la réforme de la police municipale passe mal. Après un mouvement de grève de l'intersyndicale (SDU13-Fsu, CGT), cet été, voilà que Force ouvrière remet le couvert en annonçant un préavis de grève de 24 heures pour le 4 décembre prochain. En cause, la réforme en cours de l'organisation municipale. "En juin, l'administration voulait créer une brigade de nuit. Mais depuis, ils ont abandonné le projet. Du coup, ils veulent remettre en cause les rythmes de travail, s'impatiente Alain Vollaro, pour le syndicat majoritaire. Pour les agents cela veut dire travailler trois week-ends par mois. Et cela s'ajoute aux astreintes obligatoires et à la mise en place d'horaires décalés".

En clair, pour élargir l'amplitude horaire en l'absence d'une brigade dédiée aux patrouilles nocturnes, l'administration se propose d'introduire une large dose de flexibilité. "Cela veut dire que les agents de la police municipale doivent sacrifier leur vie de famille, ce n'est pas acceptable", reprend le délégué syndical.  Quant aux fameux flash-balls qui doivent équiper les agents, ils ne sont pas vraiment d'actualité. "Pour cela, il faudrait déjà qu'on ait une armurerie", souligne Alain Vollaro. En attendant le 4 décembre, Force ouvrière demande le retrait du projet municipal et d'avantage de moyens humains. "Nous sommes ouverts à la négociation. Un préavis sert à ça".

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