Fin de partie pour le projet de restaurant chic au sein du Pavillon du lac à Borély
Le bail a été signé à la toute fin du dernier mandat de Jean-Claude Gaudin en mars 2020. Attribué à la société Paris Society, il visait à installer un resto chic dans l’ancien pavillon, sis au bord d’un plan d’eau, au cœur du parc Borély. La Provence indique dans son édition du 4 janvier dernier que le détenteur du bail emphytéotique a renoncé à son projet. L’installation d’un restaurant au beau milieu du parc public, de jour comme de nuit, était froidement accueillie par la nouvelle majorité municipale. Celle-ci traînait des pieds pour permettre à la société signataire de concrétiser son investissement.
La rupture du bail signé en 2020 devrait permettre la relance d’un nouveau projet. “Dès que le bail sera rompu, nous lancerons un appel à manifestation d’intérêt avec un cahier des charges précis qui prévoira notamment l’installation d’un restaurant ouvert à tous et non privatisé”, explique Éric Méry, le conseiller municipal délégué à l’urbanisme.
Source : La Provence
Commentaires
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Ou comment faire fuir les investisseurs de Marseille !
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on a si peu de “restos chic” à Marseille en effet
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Ben voyons, plions nous aux desiderata “des investisseurs”, sinon … !
Les marseillais veulent pouvoir profiter de leur parc, c’est un lieu public qui doit rester accessible à tous et pas seulement à ceux qui aiment claquer du fric pour rester entre “gens du 8-9e”
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Ca finira en mac do !!! Super image de marseille.
Et le Pavillon du Lac qui est ferme depuis 10 ans n’a pas empéché les marseillais de profiter de leur parc !! C’est nul comme argument comme celui de parler de rester entre gens du 8/9 !! C’est le parc le plus fréquenté de marseille par tous les marseillais.
Ce n’est pas ce que deviendra ce magnifique pavillon qui changera quelque chose.
Par contre, ce manque d’ambition de cette nullicipalité est consternant
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Il est possible de faire un restaurant accessible à toutes les bourses qui ne soit pas un macdo et vous le savez très bien.
Le soucis ici c’est le coût des travaux. Car il y a de l’amiante. Qui a laissé pourrir la situation et n’est pas intervenu quand il etait temps ? Vous devriez vous renseigner sur l’histoire de ce lieu, il y a eu des articles racontant comment on en est arrivé à l’abandon total du site. Et Benoît Payan n’était pas encore maire.
Quant au mot “nullicipalité” vous le reprenez sans vergogne, alors que vous savez très bien qu’il désigne les 24 ans de municipalité de vos amis.
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mais non @MarsKaa un resto privatisé un soir sur deux pour des enterrements de vies de jeunes filles/garçons de la bonne société de La Cadenelle, les fêtes de promo des écoles privées du coin, les fiancailles, anniversaires ou autres (mais que de gens biens hein), ce sera tellement cool : karaoké géant toute la nuit, avenue Clot-Bey et rues adjacentes transformées en parking géant, voilà un projet d’investissement pour Marseille. Mais avec cette nullicipalité…
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Le Pavillon du lac est à l’abandon depuis 2006. Bientôt 20 ans. Si M. Gaudin et sa nullicipalité (c’est une marque déposée qui lui appartenait) avaient voulu y faire venir des “investisseurs”, ils en auraient eu largement le temps. On ne va pas reprocher à la municipalité actuelle de faire d’autres choix, après l’inaction totale qui a caractérisé les mandats précédents.
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Exact @Electeur, d’autant que le bien en question a été confiée à l’investisseur par la mairie lors d’une délibération au conseil municipal de janvier 2020. Le maire a l’époque (@Peuchere à dû oublier son nom) était un certain Gaudin Jean-Claude.
Alors oui il y a eu le Covid. Ah le Covid, ça en a aidé des investisseurs à ne pas investir (alors que les travaux d’aménagement du lieu aurait pu être faits).Tant et si bien que 30 mois après avoir eu de la part de la mairie un blanc-seing (un super local au tarif locatif des domaines, c’est une bonne affaire) l’investisseur se réveille auprès de la (nouvelle) mairie pour enfin ouvrir son affaire. Et là les ennuis commencèrent.
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svp sans va-et-vient de voitures dans le parc !
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Un nouveau Valmer
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Un “restaurant chic” qui s’installerait sur l’ile n’accepterait certainement pas de se cantonner au seul pavillon sans possibilité de s’étaler en terrasse. Cela entraînerait de fait une interdiction d’accès à l’ile au vulgus pecus et surtout à l’aire de jeux très prisée des enfants. La beauté de ce parc magnifique tient aussi à l’existence de ce parcours autour du lac, laissons cette beauté aux Marseillais.
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Cher Richard Mouren, en gros vous écrivez qu’à Marseille on est incapable de gérer normalement les lieux publics, comme cela se fait habituellement ailleurs, dans d’autres grandes villes. J’étais l’an dernier à Rome dans le parc urbain de la villa Borghèse et j’ai pu y manger un bout sans que cela semble déranger ni les promeneurs ni les jeux des enfants.
Mais vous avez peut-être raison vu la manière dont à Marseille le service des espaces verts gère ses équipements, avec à sa tête un ancien judoka protégé par Gaudin qui a gardé sa place on se demande pourquoi…
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Il faudrait préciser ce qu’ est un “restau chic”. Est ce que ça veut dire que ce n’est ni un kebab ni un mcdo? J’ai bien peur, comme l’écrit un commentateur, que ça se termine comme ça ou bien, sans rien du tout, un lieu abandonné comme à ce jour et ce depuis longtemps.
Des restaus sympas, des brasseries qui ne sont pas prohibitives (mais plus chères qu’un kebab, j’en conviens) dans des parcs, il y en a dans toutes les grandes villes, Rome, Paris, etc… sauf à Marseille, où il est vrai il y a si peu de parcs. Cette ville semble depuis des décennies vouloir entretenir un climat d’abandon, de pas fini, de vacuité et d’ennui, comme pour donner l’image d’une agglomération de second rang où jamais rien ne se passe (mis à part l”Ohème, putain!) Quand par miracle ça marche, on ferme, comme les Docks des Sud ou le Baou … Cette nouvelle municipalité n’en est pas responsable mais ne fait rien pour que ça change un peu. Mais au fait, que fait elle ?…
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Je suis aller voir la carte de deux des restaurants gérés par Paris Society, le Beau Coco à Lyon et le Perruche à Paris. On y trouve des entrées entre 20 et 30 euros, des plats entre 30 et 60 euros et des desserts entre 15 et 20 euros. Une addition minimale de 45 euros si l’on se contente d’un plat et d’un dessert avec une carafe d’eau. C’est quasiment à la portée de toutes les bourses de 10 % de la population. Et totalement inadapté à un lieu populaire comme le parc Borély.
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Il faut s’adapter aux nouveaux marseillais. Avant on nourrissait les canards, maintenant on nourrit les ragondins.
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