En grève de la faim, une délogée reçoit des menaces
“S’ils ferment les logements à cause de toi (…) je reviens te brûler, ta maison, toi, tes enfants et tout le reste. Sale arabe, si on perd notre logement c’est à cause de toi.” Depuis quelques jours, Chaïma Belkhiria reçoit ce genre de menaces téléphoniques, comme le révèle La Marseillaise. La mère de famille est en grève de la faim depuis huit jours, ainsi que deux autres femmes. Elles protestent contre l’état dégradé de leur immeuble, situés au 289 avenue de la Capelette (10e arrondissement).
En décembre 2018, alors que Chaïma cuisine, le plafond de son appartement, situé au premier étage de l’immeuble, s’écroule. Un mois plus tard, l’ensemble des habitants du 289 avenue de la Capelette sont évacués, au grand dam des autres propriétaires, qui estiment la situation “injuste”. Selon certains d’entre eux, la structure de l’immeuble serait “saine”.
Le 29 mars, la Ville signe une mainlevée partielle du péril. Les services de la mairie rappellent Chaïma, par erreur, et lui demandent de regagner son logement. Son appartement ne fait pas partie de ceux qui sont concernés par la main levée. Comme le précise La Marseillaise, les appartements de Chaïma, Laurina, mère de cinq enfants, et Gloria, sexagénaire isolée, n’ont pas été rénovés, contrairement aux attestations produites un architecte. Ce dernier serait, toujours selon La Marseillaise, le frère d’un des propriétaires. Les trois femmes, quant à elles, entendent faire valoir leur droit à la décence.
Source : La MarseillaiseCommentaires
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Bonjour, c’est corrigé, merci pour votre vigilance !
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