Élus et associations dénoncent “une connivence d’État” autour du parc du Rocher Mistral

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Bref
le 18 Juil 2025
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Les travaux dans le château de la Barben ont attiré l
Les travaux dans le château de la Barben ont attiré l'attention de FNE 13. (Photo : Pierre Isnard-Dupuy).

Les travaux dans le château de la Barben ont attiré l'attention de FNE 13. (Photo : Pierre Isnard-Dupuy).

À l’occasion d’une réunion publique, qui s’est tenue ce jeudi 17 juillet à la Barben, plusieurs élus écologistes, militants et associatifs ont dénoncé le “soutien continu des autorités politiques” à l’égard du parc de loisirs Rocher Mistral, et de son dirigeant Vianney d’Alençon. Condamnés en première instance pour des infractions aux codes de l’environnement, de l’urbanisme et de la construction, le parc et son créateur ont fait appel, et seront rejugés le 19 novembre.

Les élus écologistes Guy Benarroche (Bouches-du-Rhône) et Sophie Taillé-Polian (Val-de-Marne) ont tour à tour pointé l’agenda politique de Vianney d’Alençon, visant à “raconter un récit national tourné vers l’extrême-droite”, et une “connivence d’État” suscitant l’incompréhension, avec “la mise en œuvre des pouvoirs dérogatoires du préfet et le soutien de personnages haut placés”.  Une indignation qui intervient après plusieurs années d’un feuilleton juridique et polémique autour du Rocher Mistral, documenté par Marsactu depuis le début du projet.

Présente lors de la réunion, l’association Ethicpol a aussi annoncé déposer plainte contre la France devant la Commission européenne, pour “carence délibérée de l’État à ne pas appliquer les règles“.

 

Source : La Marseillaise
Emilia Spada

Commentaires

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  1. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    La petite musique d’extrême-droite est de plus en plus présente dans le paysage, avec la complicité de beaucoup de ceux qui sont chargés de faire appliquer les règles et de garantir le respect des valeurs républicaines : l’Arcom assiste passivement à un déchaînement quotidien de racisme sur CNews ; le sinistre de l’intérieur, Bruno Refacho, appelle “Ibrahim Abdallah” une personne dont le prénom est Georges, histoire d’attiser le lien entre musulmans et terrorisme ; les violences policières ne sont pas réprimées – elles sont plutôt encouragées ; les petites frappes qui veulent polluer les manifestations féministes ou LGBT sont appuyées par les autorités…

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