Deux plaintes déposées après des violences entre des soutiens de Delogu et Jibrayel

L’affaire a été partagée par le député La France insoumise (LFI) Sébastien Delogu par communiqué, dimanche 19 janvier. Selon le parlementaire, samedi 18 janvier dans l’après-midi devant l’école Saint-Henri Raphel 2, dans le 16e arrondissement, “deux jeunes insoumis ont été frappés pendant qu’ils collaient des affiches” par “des individus proches des membres du parti socialiste Sébastien et Henri Jibrayel présents sur les lieux et donneurs d’ordre”. “Un jeune s’est fait tabasser. Nous voulons que la vérité soit faite sur ce dossier“, commente le député auprès de Marsactu. Deux plaintes pour violences en réunion, consultées par Marsactu, ont été déposées et évoquent notamment des coups à la tête ainsi que des insultes. Deux certificats médicaux, également consultés par Marsactu, ont été émis avec dix jours d’interruption de travail temporaire (ITT) et mentionnent une “probable fracture du crâne” ou encore une “entorse cervicale“. Des examens complémentaires ont été prescrits. “Ce sont des manières de voyous“, accuse Sébastien Delogu.

Interrogé par Marsactu. Sébastien Jibrayel dénonce quant à lui des “propos mensongers” du parlementaire. L’adjoint au maire de Marseille chargé du sport (PS) qualifie de son côté les militants insoumis de “mercenaires, car il n’y a pas d’autre mot”. “Ils sont venus arracher mes affiches. Ils n’avaient aucun matériel. Ce n’étaient pas des colleurs, avance en outre le conseiller municipal. Je n’étais pas sur les lieux au départ. Je suis arrivé après pour tempérer.” Il précise qu’il détient des vidéos qui attestent de sa version des faits, dont une partie a été publiée sur ses réseaux sociaux. “Aujourd’hui, je suis victime d’un comportement haineux. Si les gens s’éloignent de la politique, c’est par rapport à ces méthodes”, commente le socialiste. Il appelle également à ce “qu’on revienne à la responsabilité et qu’on reprenne notre sang-froid“.