Des mineurs étrangers scolarisés en Ardèche se retrouvent à la rue à Marseille
Lundi, six jeunes, originaires du Congo, de Guinée, du Mali et de la Côte d’Ivoire ont patienté des heures durant devant l’annexe du conseil départemental à Arenc. Ils ont réitéré leur mouvement ce mardi devant l’Hôtel du département. Ils demandent à obtenir une solution d’hébergement de la part de la collectivité, en charge de leur mise à l’abri. Soutenus par la CGT, ils n’ont reçu aucune réponse à leur problème pour le moment.
Ainsi que l’écrit La Provence dans son édition du jour, ces six jeunes sont mineurs et reconnus comme tels par la justice qui a prononcé des ordonnances de placement provisoires pour chacun d’entre eux. Ils se trouvent pourtant à la rue, à Marseille, depuis jeudi dernier en raison du système de répartition des mineurs isolés étrangers (lire notre article) qui les a orientés vers le département des Bouches-du-Rhône.
Depuis plusieurs mois, ils se trouvaient pourtant en Ardèche, où ils étaient tous scolarisés et bénéficiaient d’un accompagnement éducatif. À leur descente du train, ils ont découvert que personne ne les attendait. Selon la CGT, 145 mineurs étrangers se trouveraient actuellement dans des situations similaires à Marseille, sans aucune solution de mise à l’abri. Le département n’a pour le moment pas donné suite à nos sollicitations sur le sujet.
Actualisation mardi 29 mai à 19h08 : Les six jeunes ont été mis à l’abri à l’hôtel pour plusieurs nuits indique le conseil départemental.
Source : La ProvenceCommentaires
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
“mis à l’abri à l’hôtel pour plusieurs nuits indique le conseil départemental”
les missions du Conseil départemental au titre de la protection de l’enfance et de la convention de Genève ne se limitent pas à la mise en l’abri. En hôtel qui plus est !
Se connecter pour écrire un commentaire.