Les commerçants du centre-ville de Marseille mobilisés contre les hausses de loyers
Grignan, Rome, République, même combat. Plusieurs associations de commerçants du centre-ville se mobilisent conjointement contre des augmentations de loyers jugées exagérées, dans une période de concurrence accrue avec les centres commerciaux. “Même s’il y a eu de très beaux investissements, un commerçant n’est pas en capacité de payer 500 euros par m² ! Mais des bailleurs préfèrent laisser leurs locaux fermés plutôt que de revoir un peu à la baisse”, dénonce Audrey Lucchinacci (fédération du 4/5) à l’origine de l’initiative.
Comme l’a détaillé Isabelle Thibaud, avocate qui défend plusieurs commerçants en conflit avec leur bailleur, “le problème apparaît souvent au terme du bail classique de 9 ans”. Les propriétaires ont alors la possibilité d’obtenir le déplafonnement du loyer en se basant sur “les prix couramment pratiqués dans le voisinage” ou “des évolutions comme une hausse de la population, la création de parking, l’arrivée de transports en commun ou le réaménagement des rues”.
Présente lors de la conférence de presse, l’adjointe au commerce Solange Biaggi (LR) a souligné avoir “peu de moyens de pression juridiquement”, mais a assuré qu’elle s’attacherait à jouer un rôle de “médiatrice”. Rue de la République, particulièrement touchée par le phénomène, le bailleur ANF a commencé à renégocier à la baisse.
Commentaires
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— Et Mm Biagggi de rappeler, outre son rôle de “médiatrice” (entre qui et qui ? siouplait), que la ville a demandé une zone franche pour… sauver les commerçants, ou financer la spéculation des sociétés immobilières ou autres fonds de pensions (c’est selon), avec du bon et frais argent public… Si cela se fait, il conviendrait alors de vérifier si Marseille n’est pas alors la seule et unique Kapitale métropolitaine à faire ainsi financer par l’état son moribond commerce de centre ville ( de centre métropole quoi!).
— Il convient toutefois de noter que ces commerçants sont peu lucides et cohérents, si en croyons l’article paru dans la provence, sur le même sujet : Quand l’un de leurs responsables relève que certains loyers ont été augmentés de “1 à 5”, et que “chaque mois 20 commerçants sont en liquidation ou redressement en raison de leurs baux commerciaux.”, une autre de leurs représentants indique : “Les locaux vacants ralentissent la croissance d’une ville.” là où on avait cru comprendre qu’il ne s’agissait pas d’un “ralentissement” mais bien plutôt d’un recul, voire d’un effondrement…
— A rajouter également, les plaintes renouvelées et justifiées, sur les commerces sinistrés par la durée des chantiers… Les commerçants de la “Pleine” feraient bien, à la différence de ceux là, de faire preuve d’un certain sens de l’anticipation !
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Et si nos édiles compétentes finissaient par comprendre que la multiplication des centres commerciaux n’est pas la meilleure façon d’aider le commerce de centre ville…?
Dans notre belle et grande ville les bailleurs sont “tout puissant” et leur investissement doit leur rapporter …. c’est assez paradoxal que biaggi se pose en médiateur, alors que les services municipaux ont donné toutes les autorisations pour la vente des espaces rue de la république… sans se soucier plus que ça des habitants et des commerçants du lieu….ANF par exemple n’a jamais fait dans le social !
Il est de bonne guerre capitaliste que les loyers augmentent !! ces espaces sont accessibles assez facilement, ça se paye.
En même temps, la clientèle ne suit pas forcément le mouvement…. là est le noeud de l’affaire. Quand le chiffre d’affaires suit, le montant du loyer est une charge acceptable…. On peut tous voir que les commerces aussi jolis soient-ils sont relativement vides de clients à Rome, république…..
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