Caserne du Muy : les porteurs du projet de tiers-lieu sollicitent le maire et le préfet
relance
La fondation Abbé Pierre et l’association Yes We Camp sont associées dans une démarche collective d’utilisation et d’occupation transitoire des espaces vacants de la caserne du Muy, en engageant si besoin leur “responsabilité financière et juridique”. Un point était prévu sur le sujet d’ici à la fin de l’année. Dans un courrier adressé à la Ville de Marseille et à la préfecture le 12 décembre, elles sollicitent donc un rendez-vous avec le maire et le préfet “pour (…) présenter le projet, et instruire ses modalités de mise en œuvre.” Leur initiative pourrait éclore là de façon transitoire avant que le projet “d’hôtel de ville bis” n’y voie, peut-être, le jour.
Leur démarche bénéficie du soutien d’une quarantaine de structures locales ou à portées nationale (Action contre la faim, Habitat Alternatif Social, Armée du Salut, Médecins du Monde, Médecins sans frontières, Friche la Belle de Mai, Festival de Marseille, Latinissimo, les Compagnons Bâtisseurs, Mouvement Impact France, Communauté Écotable…). Ce “consortium d’organisations du monde associatif et de l’économie sociale et solidaire”, comme il se présente, explique que la disponibilité foncière au sein de la caserne représente “une opportunité précieuse de concrétiser un projet collectif au service des habitants et du territoire de la Belle de Mai, tout en devenant une référence nationale de lieu hybride, inventif et solidaire.”
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Pourquoi seulement une aile? Ils sont une quarantaine de structures. Il y aurait plus de place pour tout le monde et elles entretiendraient les bâtiments en attendant Godot.
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