Caroline Pozmentier dément la flambée du coût des nouvelles caméras
Invitée du débat de midi, l’émission de la mi-journée de France Inter, l’adjointe au maire de Marseille déléguée à la sécurité Caroline Pozmentier était notamment confrontée au journaliste spécialisé, Jean-Marc Manach, auteur d’une enquête sur la flambée du coût des caméras de vidéosurveillance, publiée par Marsactu (article à lire ici). Il soulignait notamment : “Les 500 nouvelles caméras de “vidéo-protection” devaient coûter de 12 à 15 millions d’euros. Le marché a finalement été attribué pour 46 millions d’euros, soit 220 % de plus qu’annoncé initialement !” Sollicitées par Jean-Marc Manach puis par la rédaction de Marsactu, ni la Ville de Marseille, ni l’élue à la sécurité n’avaient souhaité commenter ces chiffres.
Relancée lors de l’émission sur le coût des caméras supplémentaires, Caroline Pozmentier a démenti toute flambée lors de l’attribution de ce nouveau marché : “La construction d’un centre de supervision et les 500 premières caméras pour 17 millions d’euros puis 500 caméras puis 500 autres pour dix millions d’euros. Arrêtez de lire des documents et de leur faire dire ce que vous voulez qu’ils disent.”
Interrogé à son tour, Jean-Marc Manach rappelle qu’il s’appuie sur une source officielle, “le bulletin officiel des annonces des marchés publics” qui recense les marchés et leur attribution : “Celui-ci fait état d’un marché attribué en septembre 2017 pour 46 millions d’euros. Quatre tranches de 12 millions pour quatre quartiers distincts”. La réponse de Caroline Pozmentier est alors moins tranchée : “Ce qu’il faut que vos auditeurs comprennent c’est que quand on installe des caméras de vidéo-protection, on met de la fibre, on rénove des réseaux entiers, de la voirie. Et cela accompagne la vidéo-protection”. Sans que l’on sache vraiment si cet accompagnement justifie le surcoût décrit par notre journaliste.
Pour réécouter le débat en intégralité :
Source : France inter
Commentaires
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De toutes les façons les chiffres de la mairie sont comme certains avions, ils sont à géométrie variable. Madame Pozmentier n’échappe pas à la règle.
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17 millions d’euros. 10 millions d’euros. 4 fois 12 millions d’euros…
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Que d’euros, que d’euros ! Tout cet argent public pour quelques centaines de caméras de surveillance dont les experts estiment qu’elles ne participent que marginalement à la prévention de la délinquance – quoi qu’en dise le blabla politicien. Tout cet argent public qui manque à d’autres priorités absolues à Marseille : la rénovation des écoles, par exemple…
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Il y en a partout de ces saletés (les caméras, pas les élus, quoique…).
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Les caméras ne servent qu’à “dissuader” d’éventuels actes de malveillance ou agressions. Ceux qui commettent ces actes savent très bien qu’ils seront rarement inquiétés. En termes d’incivilités on voit bien qu’à Marseille des potelets peuvent être tronçonnés en toute quiétude sans aucune réaction des pouvoirs publics (place Louise Michel). Je crois savoir que l’utilisation d’une la caméra de surveillance doit être demandée par un juge pour mettre en cause un individu. Tout cela fait technologique et moderne alors que les fondamentaux de cette ville ne sont même pas respectés et çà donne l’impression aux élus de faire leur travail tout en supprimant la présence policière sur le terrain. En bref çà coûte très cher à la collectivité, çà rapporte gros aux intervenants et çà ne sert pas à grand chose dans les faits.
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Madame POZMENTIER , puisque vous avez nos sous à dépenser , faites quelque chose d’utile et de pertinent :mettez non pas une caméra ( elles y sont déjà, je pense) mais plutôt un radar ou deux sur la Corniche KENNEDY. Certains marseillais étant de véritables malades mentaux et roulent à des allures folles ,notamment au niveau du vallon de l’ORIOL, entre autres .Faudrait voir de les calmer plutôt que de les filmer.
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