Bel Ombre : l’État promet d’agir face à la dégradation de la copropriété

Après un week-end de mobilisations au pied de leurs quatre tours, les copropriétaires de la résidence Bel Ombre (11e arrondissement) ont été reçus ce lundi 20 octobre en préfecture par Isabelle Paillard, préfète déléguée à l’égalité des chances, comme le précise La Provence. Cette réunion “visait à informer les habitants […] des mesures concrètes mises en œuvre et à rappeler la détermination de l’État à soutenir le redressement de cette copropriété”, indique un communiqué de la préfecture. Ascenseurs en panne, façades abîmées, absence du nettoyage des parties communes : habitants et copropriétaires attendent des réactions face à l’accumulation des dégradations au sein de la résidence. L’été dernier, ils s’étaient opposés à des dealers qui tentaient de s’implanter au pied de leurs immeubles.

La préfecture affirme prendre le sujet à bras-le-corps et annonce que “l’accord de l’Agence nationale de l’habitat (Anah) financera à hauteur de 50 % les travaux urgents, notamment la modernisation et les réparations des ascenseurs”. Mais la réunion n’a pas suffi à dissiper les inquiétudes, selon La Provence. Le journal cite un des membres de l’association Bel Ombre qui espère non pas “des promesses, mais des actions concrètes”. Il attend toujours une benne promise pour évacuer les déchets, ainsi que la réparation du portail et des ascenseurs. Construite dans les années 1960, la résidence, qui compte 247 logements et 22 commerces, est placée sous administration provisoire depuis 2023. Ce placement devait permettre de redresser cette copropriété, dont la dette “est passée de 300 000 à 700 000 euros” en deux ans, regrette l’association.

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