“Barbus des Baumettes” : pour Nicole Belloubet, “plus la moindre trace de suspicion”
“Les personnes concernées, au moment où je vous parle, ne font plus du tout l’objet de la moindre suspicion de radicalisation, a déclaré la ministre de la justice ce vendredi, après une visite de l’établissement pour mineurs de la Valentine (12e arrondissement). La garde des sceaux a en effet commenté l’affaire qui a fait les gros titres il y a seulement une semaine : celle des “barbus des Baumettes”, des surveillants soupçonnés de radicalisation entre 2015 et 2016, qui seraient susceptibles d’être réunis au sein de cet établissement.
“Lorsque des difficultés ont été signalées aux Baumettes, autour de quelques surveillants pénitentiaires, nous avons évidemment diligenté une inspection qui a fait le point sur ces éléments et qui nous a donné les éléments d’informations qui ne sont pas aussi excessifs que ce que j’ai pu lire dans la presse”, a déclaré Nicole Belloubet, estimant qu’il fallait “ramener les faits à leur juste réalité”. L’affaire, évoquée comme “montée en épingle” dans un rapport parlementaire, avait été largement commentée par l’un des auteurs de ce rapport, le député LR de la Côte bleue Éric Diard (Lire notre article).
La ministre a par ailleurs détaillé les différentes procédures permettant de détecter les comportements suspects, avec des inspections internes pouvant mener à des sanctions, voire à une exclusion. Depuis mars dernier, les renseignements pénitentiaires sont par ailleurs habilités à enquêter sur le personnel carcéral. Selon Nicole Belloubet, “une douzaine” de surveillants pénitentiaires sur 41 000 en France seraient suspectés de radicalisation.
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