Avec l’aide du FBI, la justice remet la main sur une centaine d’œuvres de Victor Vasarely
Déclarée d'utilité publique en 1971, la fondation ouvre ses portes au Jas de Bouffan en 1976. Quinze ans avant que la famille commence à se déchirer... (Photo Fondation Vasarely)
La guerre de succession qui déchire les descendants de l’artiste hongrois Victor Vasarely a connu un nouvel épisode la semaine dernière. Le 11 avril selon La Provence, les autorités judiciaires françaises et américaines ont arraché une centaine d’œuvres des bras de Michèle Taburno-Vasarely, belle-fille du défunt artiste. L’opération a été encadrée par le FBI sur les terres de Porto Rico, où la femme de 81 ans est aujourd’hui installée.
Le petit-fils de l’artiste, Pierre Vasarely, a été désigné en 2015 comme unique légataire universel du père de l’art optique. Il préside par ailleurs la fondation Vasarely basée à Aix-en-Provence et accuse alors son ancienne belle-mère de “pillage”. Il est probable que les œuvres saisies à Porto Rico finissent par retomber dans le giron de la fondation même si pour l’heure, les autorités n’ont pas donné de telles précisions.
Les descendants de Victor Vasarely se disputent son héritage depuis plusieurs décennies. De nombreuses procédures judiciaires ont été intentées par les différents membres de la famille. L’année dernière, le petit-fils Pierre Vasarely a obtenu la restitution de 87 œuvres, cédées en 1995 à Yann Streiff, un avocat qui a été depuis radié du barreau.
Vous avez un compte ?
Mot de passe oublié ?Ajouter un compte Facebook ?
Nouveau sur Marsactu ?
S'inscrire
Commentaires
0 commentaire(s)
L’abonnement au journal vous permet de rejoindre la communauté Marsactu : créez votre blog, commentez, échanger avec les autres lecteurs. Découvrez nos offres ou connectez-vous si vous êtes déjà abonné.