À Aix, les 13 km de pistes cyclables provisoires ont déjà complétement disparu
Marquage de piste cyclable temporaire. Illustration : PID
Le 5 mai, quelques jours avant le déconfinement, la Ville d’Aix-en-Provence annonçait la mise en place de 13 km d’aménagements cyclables provisoires. Trois semaines plus tard, elles ont toutes été effacées. Seul le droit, pour les cyclistes, d’emprunter les voies de bus a été conservé.
“Il n’a jamais été question de les faire perdurer dans cette configuration, puisqu’avec la reprise de l’activité, ces voies vélos généraient des embouteillages”, explique la Ville dans un communiqué. Du côté de l’ADAVA, association qui promeut le vélo à Aix, on déplore le manque de réflexion et de préparation autour de ces voies temporaires. “Ni avant, ni après nous avons été concertés. Certains aménagements n’étaient pas satisfaisants”, explique Olivier Domenach, président de l’association , pour qui l’opération sonne comme un échec : “il fallait laisser le temps à ces aménagements d’attirer les cyclistes et communiquer dessus avant de faire un bilan.”
À quelques semaines du second tour des élections municipales, Maryse Joissains, candidate à sa propre succession, a demandé à son équipe de plancher sur “la mise en place d’un grand plan vélo pour la rentrée en septembre”. Il devrait permettre l’installation de 60 km de pistes cyclables supplémentaire. Le sujet est devenue sensible en vue du deuxième tour. Pour la candidate LREM Anne-Laurence Petel, cet épisode “est symptomatique du fonctionnement de l’équipe en place.” “Depuis trop longtemps les aménagements sont conduits sans perspective, sans anticiper les changements et les enjeux de société, bref : sans réfléchir”, juge-t-elle dans un communiqué.
Commentaires
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Comme à Marseille tout ça a couté un pognon de dingue. En matière de gaspillage de l’argent public Maryse et Martine se battent pour la première place.
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Deux vraies dingos, deux dignes filles de Godin
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A Aix comme à Marseille, nous avons des élu•e•s qui pensent que la communication est plus importante que l’action. L’essentiel, c’est de promettre et de se montrer sur les photos. Et de compter sur l’oubli. C’est du mépris pour les électeurs, supposés n’avoir ni mémoire, ni esprit critique.
Espérons que cette classe politique dominée par des gérontes moyenâgeux sera balayée dans quelques semaines. Mais rien n’est moins sûr…
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