Braconnage dans les calanques : petite amende et “stage environnement” pour les revendeurs

Actualité
le 10 Nov 2017
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Pas de procès pour les revendeurs de la pêche des "braco des calanques" mais des amendes allant de 500 à 1500 euros maximum et l'obligation de réaliser un "stage environnement". Une première que ces huit poissonniers, restaurateurs et écaillers vont inaugurer.

Image Lisa Castelly
Image Lisa Castelly

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“C’est comme un stage de récupération des points pour le permis, explique Sophie Bourges, juriste pour France nature environnement (FNE) PACA. Sauf qu’on ne sensibilise pas à la sécurité routière mais aux enjeux écologiques”. Son association a signé le 13 juillet dernier une convention avec le tribunal de grande instance de Marseille pour proposer des “stages environnement” […]
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Commentaires

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  1. Bibliothécaire Bibliothécaire

    La fin de l’article montre bien qu’ils ne comprendront qu’une amende importante…

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    “A Marseille, c’est une tradition de pêcher n’importe où.” Waouh ! Ca fait longtemps qu’on n’avait pas évoqué la “tradition” locale, celle qui permet de s’asseoir sur la loi en toute bonne conscience.

    Il est vrai qu’avec une amende située entre 500 et 1500 euros, la “tradition” a probablement encore un peu d’avenir. J’ai un petit regret, en dehors du caractère pas du tout dissuasif de ce montant : une condamnation à l’affichage du jugement sur la porte d’entrée de chacun des établissements concernés et à sa publication dans les journaux locaux aurait peut-être favorisé une prise de conscience qui semble encore lointaine.

    Le choix de se “concentrer sur les braconniers, ceux qui portent directement atteinte à l’environnement” est tout à fait discutable : s’il n’y avait pas d’acheteur, il n’y aurait pas de braconnier. La responsabilité directe de l’atteinte à l’environnement est pour le moins partagée.

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  3. LaPlaine _ LaPlaine _

    Pêcher n’importe où, se garer n’importe où, jeter ses déchets n’importe où, installer ses terrasses n’importe où…c’est beau les traditions… c’est le petit cachet local…

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  4. neomars neomars

    Pecher n’importe où …
    à la sortie des égouts,
    la nuit depuis le haut de la corniche au chaud dans sa voiture moteur allumé,
    dans les réserves, là ou il “repousse” du poisson parce qu’on interdit de pêcher n’importe où,
    où au pole nord quand on aura vidé la mer près de chez nous
    … d’où je viens et où je suis je le revendique mais où je vais, je m’en fous !

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  5. barbapapa barbapapa

    Avec des peines comme ça, c’est comme si on leur disait “allez-y, recommencez !”

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  6. corsaire vert corsaire vert

    c’est d’ailleurs ce qu’ils vont faire , recommencer ! Quant à moi je boycotte les commerçants connus et si effectivement leur liste paraissait dans la presse locale ce serait aussi “la tradition ”
    La seule façon de les calmer c’est de toucher à leurs intérêts .

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  7. CLG CLG

    Inacceptable en effet que ces commerçants et restaurateurs ayant profité de ce trafic ne soit pas connus du grand public.
    Si le juge statue au nom du peuple et que de plus, dans le cas d’une atteinte à l’environnement, la collectivité entière à subit un préjudice pourquoi protéger les acheteurs ? Que dit la loi à ce sujet ?
    Cela me paraît étonnant et révoltant.
    Si tout cela était rendu public, chaque consommateur serait informé en son âme et conscience et boycottera surement ces acheteurs. Seul moyen efficace de stopper ces trafics car en effet les amendes sont bien minimes.

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