Avec Marcel Roncayolo, “la balade est une lecture du paysage”

Interview
le 7 Sep 2016
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Avec Marcel Roncayolo, “la balade est une lecture du paysage”
Avec Marcel Roncayolo, “la balade est une lecture du paysage”

Avec Marcel Roncayolo, “la balade est une lecture du paysage”

L’histoire est celle d’un cheminement commun, au sens propre, qui a donné naissance à un livre, Le géographe dans sa ville, dont Marsactu a publié cet été des aperçus sous forme de trois balades. Le livre est signé Marcel Roncayolo et Sophie Bertran de Balanda. Le premier est un géographe unanimement célébré pour son travail sur la ville […]
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Commentaires

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  1. Lecteur Electeur Lecteur Electeur

    Merci de nous avoir fait connaître ce livre. Je suis en train de le lire et il est passionnant. D’un très grande intelligence, c’est à dire qu’il relie les élément les uns aux autres en analysant tout à la fois leurs complémentarités et leurs contradictions.

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  2. JL41 JL41

    J’ai vainement cherché ce WE en page d’accueil de Marsactu, sur quelle vignette on pouvait cliquer pour avoir l’interview de Cesare Mattina, mais du Roncayolo, on en a depuis un certain temps ! Le travail de Mattina avait engendré des commentaires et du dialogue au sein des commentaires, ce qui est assez rare et de bon augure. Il fait partie à mon sens des pépites de Marsactu. Des pépites parfois parties d’une brève et que rien ne permet de retrouver…

    Après avoir lu « Le géographe dans sa ville », que l’on ne trouve plus à la librairie des Vestiges fermée, mais chez Maupetit sur la Canebière justement, devant laquelle Roncayolo ne serait pas passé au cours de ses pérégrinations (la Canebière n’est plus évoquée par lui que comme lieu de passage, ce qui n’est déjà pas rien, voyons la rue Saint Ferréol, mais la Canebière est aussi lieu de stationnement pour une autre population de Marseille, comme en attestent les aquarelles de Benoît Gilles. Une population invisible pour certains observateurs. Les choix de réhabilitation devraient pouvoir restaurer une certaine ouverture à d’autres couches de la population. Dans quel sens travaillent les équipes de Gaudin ?

    Ont contribué à l’édition de ce bel ouvrage sur Marseille, le Conseil départemental des Bouches-du-Rhône et le service Culturel de la Ville de Marseille.

    On ne sait pas si cet ouvrage reprend en l’état des écrits antérieurs et ce qui a depuis pu y être corrigé, ou si c’est la pensée profonde exprimée par Roncayolo durant sa vie active ?

    A part quelques assertions, les grandes familles marseillaises qui ont également contribué à faire Marseille et à transformer Marseille au-delà de ses murs, ne font guère l’objet de commentaires. Pourtant Roncayolo qui s’étend longuement sur la biographie de sa lignée devait pouvoir y faire des rencontres. Il en est de même de façon plus discrète plus loin, pour Sophie Bertran de Balanda.

    C’est bien l’absence d’au-delà de ses murs qui pose le plus question dans « Le géographe dans sa ville » et les digressions davantage orientées architecture et urbanisme en fin d’ouvrage. Je pensais qu’on allait parler de cette périphérie qui fait Marseille aussi, ben nom, on en remet une couche sur les évolutions internes de la ville avec des descriptions souvent, on ne peut plus lacunaires, voir la Friche et la Rue de la République.

    Par deux fois au moins, à la suite d’observations physiques du déplacement du port au sens strict (quais et outillages). Roncayolo parle de divorce du port avec la ville. Une assertion reprise par un certain nombre d’analystes (trop vivants pour que je les cite) ou d’institutions que le foncier portuaire intéresse. Marseille est quand même le siège de beaucoup d’entreprises maritimes et portuaires de toute taille, quand à l’arrière des quais, toute une « industrie » de déconditionnement/reconditionnement des marchandises arrivées par le port, où le négoce longtemps négligé par les chercheurs jouait un rôle essentiel. Des centaines d’entreprises ne fonctionnant pas toujours de façon bien identifiable dans les fichiers d’entreprises de la CCIMP et de l’INSEE, souvent inconnues de l’URSSAF. Roncayolo parle des docks sans même dire ce à quoi ils servaient, au moins à la fin de leur vie : réception et déconditionnement des crevettes et autres crustacés avant leur réexpédition vers les marchés d’utilisateurs.

    Cet ouvrage est néanmoins plaisant à lire pour qui s’intéresse aux transformations internes de la ville, de petits morceaux de la ville, malgré d’interminables descriptions. On aimerait un travail de cette facture, d’un érudit comme Roncayolo, pour le Marseille d’aujourd’hui, dont on trouve quelques éclats remarquables dans les ouvrages de Philippe Pujol (La fabrique du monstre) et de Marie France Etchegoin (Marseille le roman vrai). J’y ajouterai le travail de Cesare Mattina : https://marsactu.fr/un-heritage-clienteliste-cesare-mattina-a-mon-sens-le-defferrisme-est-toujours-la/

    Critiquer une approche est également un hommage rendu à son auteur, même si ma sensibilité de la ville et de son évolution avec sa périphérie n’est pas la même.

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