Aux confins du travail : Flo, livreur à vélo

Portrait
le 28 Avr 2020
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Chaque semaine, Marsactu donne la parole à des Marseillais qui continuent d’aller sur leur lieu de travail. Forces de l’ordre, primeurs, soignants, instituteurs… Ce sont celles et ceux sur qui repose la continuité de notre quotidien. Cinquième épisode avec Flo, livreur à vélo pour les plateformes de livraison de restaurants.

Photo prise par Flo, un soir de livraison.
Photo prise par Flo, un soir de livraison.

Photo prise par Flo, un soir de livraison.

Il enjambe sa bécane, enfile son sac cubique. Ses écouteurs sont bien enfoncés dans ses oreilles. C’est le rituel de Flo (dont le prénom a été modifié), la petite vingtaine, qui, deux fois par jour depuis plus de deux ans, livre tout Marseille. Chaque jour, il parcourt environ 50 km aux quatre coins de la […]
10 ans d'indépendance
UNE FIERTÉ, UNE FÊTE
UN COMBAT
Sandrine Lana
Journaliste indépendante qui a quitté l'hyper-centre de Marseille pour l'hyper-vert de la Provence. Je travaille sur les thématiques médico-sociales, sociétales et migratoires pour la presse française et belge. J'associe parfois mon travail à celui d'illustrateurs pour des récits graphiques documentaires.

Commentaires

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  1. barbapapa barbapapa

    Très intéressant + j’aurais aimé que le language de “Flo” n’ait pas été, ou ait moins été traduit, s’il a Jul dans les oreilles, il ne parle pas comme ça.

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  2. Electeur du 8e © Electeur du 8e ©

    Coup de chapeau à celui qui reste “l’un des rares livreurs marseillais à vélo”. Ses collègues en scooter, qui ont longtemps été dans l’illégalité avant qu’une loi récente régularise leur situation, sont une source croissante de nuisances (bruit, pollution, incivilité routière) dont on n’avait pas besoin en ville, et dont tout le monde “profite” pour le petit confort d’une minorité devenue incapable de préparer ou d’aller chercher elle-même un repas.

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  3. Pascal L Pascal L

    « Je ne sais pas trop comment il se donne, le virus » : C’est peut-être ça le problème numéro 1 du dé-confinement. Sans une véritable information de l’ensemble des citoyens sur ce sujet on ira à la deuxième vague bien trop rapidement pour ne pas saturer les urgences. Hier je voyais des gens tout seul dans leur voiture conduire avec un masque et d’autres qui portent des gants mais qui se frottent le nez avec. Bref une totale méconnaissance des mécanismes et des modes de précaution efficaces. Si au lieu de nous assener des micro-trottoirs, les chaines publiques de radio et de télévision faisait correctement cette formation on risquerait moins un deuxième pic.

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