Au second procès d’André Malrait, Jennifer Mbon demande “la justice, pas de l’argent”
Ce vendredi 15 novembre, l'éphémère locataire d'André Malrait, Jennifer Mbon tente de faire reconnaître par le tribunal la nullité du bail signé par l'adjoint au maire. Ce dernier louait un local déclaré comme un garage à deux-roues, dépourvu de ventilation et envahi de moisissures.
Portrait de Jennifer Mbon. Croquis d'audience par Ben 8.
L'enjeu
Pour la première fois le cas d'un élu marchand de sommeil arrive devant un tribunal
Le contexte
André Malrait, fait partie des élus municipaux pointé par la presse pour avoir loué un garage à deux roues, insalubre. Il est le seul élu à ne pas avoir rendu sa délégation.
Commentaires
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Un local à vélo n’est pas un studio. Il n’est pas nécessaire d’être un homme de l’art pour le comprendre. La loi d,’ailleurs fait le distinguo entre un néophyte et un spécialiste lorsqu’il s’agit de litiges de ce type. La jeune fille n’ayant pu trouver d’arrangement à l’amiable a porté son affaire devant la justice. Cela n’a rien d’équivalent avec la rue d’Aubagne. Cependant il s’agit peut-être de la goutte d’eau qui a fait verser le vase. Nous verrons la décision rendue.
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Tiens ce matin sur une radio locale une annonce étonnante : ” le groupe musical Les Vieilles Canailles vient de se reconstituer à Marseille “. Je ne vois vraiment pas qui pourraient en faire partie ?.
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La présidente du tribunal de grande instance ferait bien de lire la presse marseillaise et Marsactu pour mieux connaitre ses dossiers.
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Très bon article et magnifiques dessins!, merci!
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Encore une “facétie” d’un très vieil ami du Maire, un de plus à se distinguer. Les “vieilles canailles” doivent jouir de leurs situations rapidement, ils n’ont plus que quelques moi (je l’espère) pour en profiter…
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Un trouble… scandaleux !
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Beau titre. Peut-être incompréhensibles pour certains, tant aujourd’hui on remplace à l’américaine la justice par des “agreements”, qu’on traduit en français par transactions, mais à la marseillaise par “arrangements”. En d’autres termes l’achat du silence.
La juge aurait l’air d’une juge si elle convoquait à la barre un certain Jean-Claude G. pour qu’il explique sa signature au bas d’un faux.
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Il existe des cachets qui imitent parfaitement la signature de notre “bon” maire
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Si Mademoiselle Jennifer Mbon avait seulement garé sa moto dans ce local, qu’elle louait à son propriétaire, M. André Malrait — adjoint au Maire de Marseille délégué au patrimoine — serait resté, jusqu’à la fin de son éternel mandat municipal, un illustre inconnu pour le commun des mortels en général et les marseillais en particulier. Mais, à son grand désespoir, elle a loué un appartement…
Voilà cet élu municipal, architecte de formation au demeurant, d’une grande expertise et très longue expérience, qui monte en sourdine, un stratagème à deux sous pour contourner les règlements d’urbanisme. Sur un ancien délaissé communal acheté à la ville,il dépose et obtient, évidemment sans difficulté.., un permis de construire pour y construire un local à motos,— Dans toute les villes de France, une petite parcelle de terrain, contigüe à un parking et un trottoir, reste intégrée au domaine public—.Mais pas à Marseille, les appétits fonciers veillent et guettent les moindres recoins.Ensuite, ni vu ni connu, il modifie, en douce, sa destination pour transformer ce très petit édifice en logement locatif. Il échappe ainsi à l’assujettissement de l’impôt foncier et autres taxes liées à une habitation. Les services de la ville ou de la métropole n’y ont rien vu d’anormal et pour cause M.Malrait ,en personne, y veillait de très près… Mais de nombreuses moisissures induites par l’exigüité des pièces de vie et l’absence de ventilation réglementaire l’ont trahi ; la nature est ainsi, implacable, elle fait bien les choses. Les passe-droits que s’octroyait le propriétaire/architecte/élu, débouchent sur un calamiteux coup du sort pour lui, mais salvateur pour la santé de la locataire.
Aujourd’hui, on peut s’interroger sur les modalités de l’instruction du permis de construire modificatif qui aurait, semble-t-il, régularisé cette infraction et cet état de fait.
Par ailleurs, la question peut encore se poser au regard du plan d’urbanisme et du code de la construction et de l’habitation, a-t-il le droit d’édifier une habitation de si petites dimensions dans ce contexte et avec de telles conditions d’implantation?
La justice est saisie pour l’insalubrité du logement dans le cadre d’un contrat privé de location, mais l’infraction au code de l’urbanisme qui a été commise par un représentant de la République ne l’intéresse pas. Elle est pas belle la vie, on continue.
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Tout à fait d’accord avec vous. Il existe la loi et la loi marseillaise. Trop c’est trop. On ne s’étonne plus de rien ici. Qui peut changer cet état de fait ? On se pose des questions sur les élections. Personnellement je suis dégouté par la politique. Toujours les mêmes et toujours les égos. On ne s’en sortira pas.
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