Au port de Fos, l’accès au fleuve n’est pas tranquille
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La vocation logistique de Fos et des communes qui entourent le site, assez tôt gagnées à la logistique, comme Arles et St-Martin-de-Crau (hors métropole première mouture), se confirme. Un article de Paul Molga dans les Echos fait le point sur la reconversion vers la logistique des deux anciens sites industriels de LyondellBasell à Fos : http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/auto-transport/actu/0203484436253-a-fos-sur-mer-lyondellbasell-mise-sur-l-essor-du-transport-669984.php
L’accroissement des surfaces logistiques sera important. Cette évolution devrait s’enchaîner avec un accroissement du trafic de conteneurs d’import destinés au dépotage dans ces entrepôts. Il existe déjà une enseigne à Marseille, dans le domaine de la quincaillerie pour les familles, qui ne vend quasiment que des produits chinois.
L’accroissement du trafic fluvial de conteneurs concernera plutôt le transit de conteneurs vers et depuis Lyon et au-delà. Mais on peut imaginer faire davantage de conteneurs de groupage lorsque la marchandise et la chaîne logistique peuvent supporter cette séquence lenteur, pour décharger la route. La liaison fluviale avec Fos ne sera vraiment achevée que lorsque ce canal sera percé, avec tout de même une heure et demie de gagnée. Mais l’urgence peut être tempérée par une estimation sérieuse des trafics à attendre sur le Rhône.
L’approvisionnement des grandes surfaces et des magasins spécialisés après dépotage à Fos et autour, se fait plutôt par camions avec des livraisons échelonnées, au sein d’un espace qui peut comprendre tout l’arc méditerranéen ou la région lyonnaise.
Les entrepôts intermédiaires parfois utilisés au sein de cet espace, sont souvent reliés au fer et pourraient sans doute être davantage approvisionnés par ce mode, moins performant dans le « juste à temps » et dont l’utilité n’est souvent envisagée qu’en cas de blocage des routes.
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1h30 de gagnée sur un trajet Fos-Lyon de 30h, c’est dérisoire ! l’intérêt de ce canal sera davantage de sécuriser le trafic fluvial vers la darse 2, en évitant aux barges une dangereuse incursion dans le golfe de Fos…
Mais il ne faudra pas espérer d’augmentation exponentielle du trafic fluvial avec un hinterland aussi réduit que l’axe Rhône-Saône; si “le trafic de marchandises sur la Seine dépasse les 20 millions de tonnes”, c’est bien parce que l’agglomération parisienne se trouve dans le couloir desservi, et Lyon n’est pas Paris !
Dans les années 1960, il y avait un projet de canal devant relier les couloirs rhodanien et rhénan et ainsi faire de Fos la porte d’entrée méditerranéenne du coeur de l’Europe, mais il a été torpillé en 1997 par une députée-ministre pseudo-écologiste, davantage préoccupée par la satisfaction de sa clientèle électorale NIMBYste dans le Jura que par un soutien devenu vital aux transports alternatifs à la route; aujourd’hui, c’est plus de 80% des conteneurs transitant par Fos qui sont transportés par camion, ce qui rajoute à la pollution de l’air de la zone, qui est déjà la pire de France ! En l’état actuel des choses, le canal du Caban ne va pas changer grand-chose à la desserte du pôle conteneurs de Fos; pour radicalement changer la donne, il nous FAUT le canal Rhin-Rhône (aujourd’hui rebaptisé Saône-Rhin-Saône-Moselle) !!
@JL41 : la reconversion du site de Berre en zone logistique serait un gâchis, alors que nous avons une occasion unique d’y favoriser l’émergence d’un vaste pôle industriel d’avenir centré sur la chimie verte, les énergies renouvelables et la filière hydrogène; nous avons un site idéalement placé, une infrastructure en partie dédiée à cette activité, et une main-d’oeuvre qualifiée dans ce domaine ! Pourquoi ne pas développer à Berre l’exploitation de la biomasse marine pour les bio-carburants de troisième génération (algues), la chimie verte, les énergies renouvelables (par exemple des panneaux solaires sur les anciens Salins de Berre, ou à la place de certains réservoirs), voire à terme la filière hydrogène ? On ne va pas continuer à faire de la logistique à Berre alors que les sites de Fos ne tournent pas à plein, et qu’il reste des espaces disponibles dans les zones existantes de la Feuillane et Distriport…
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il nous FAUT le canal Rhin-Rhône (aujourd’hui rebaptisé Saône-Rhin-Saône-Moselle) pas plus !!!
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